JoeyStarr : "C’est bon d’être un monstre"

Dès jeudi à Rouen puis à partir du 3 octobre à Paris (Folies Bergère), JoeyStarr sera John Merrick, l’Elephant Man de Bernard Pomerance rendu célèbre par le film de David Lynch (1980). A ses côtés, pour la première fois sur scène, celle qui partagea sa vie : Béatrice Dalle. Pour incarner cet emblème de la difformité, l’icône des mauvais garçons a relevé le défi que lui proposait le metteur en scène David Bobée : un monstre sans masque ni maquillage. Le freak, c’est chic? "Mon curseur, c’est l’acceptation de la différence", dit le rappeur du groupe NTM à propos de cette pièce culte, déjà jouée par David Bowie en 1980. Si l’acteur parvient à faire passer son message – une ode à la tolérance –, il sera comblé. "J’ai trop hâte de commencer", confie-t‑il en nous servant un rhum de sa réserve personnelle. Extraits.

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Quand vous criez, est-ce affectueux?
C’est tout à fait ça. Mon petit frère, avec qui je vis, me lit très bien. Les mères de mes enfants aussi. En fait, je passe mes journées dans une ­décontraction totale et avec ma mauvaise humeur qui m’offre la liberté extraordinaire de dire des choses. Peut-être parce que j’ai quitté la banlieue. Je vis dans un microcosme où je peux tout me permettre, mais renvoie-moi d’où je viens et je ne tiens pas deux secondes.

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Avec Gérard [Depardieu], j’ai trouvé mon maître

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Vous avez tourné avec Gérard Depardieu. Aviez-vous l’impression de côtoyer un monstre sacré?
Avec Gér...


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