Joe Biden estime qu’un cessez-le-feu à Gaza pourrait dissuader l’Iran de représailles contre Israël
Une attaque iranienne “largement anticipée” contre Israël, pour venger l’assassinat du chef du Hamas le mois dernier à Téhéran, pourrait être évitée si Israël et le Hamas parviennent à conclure un accord de cessez-le-feu à Gaza lors de la reprise des pourparlers cette semaine, a estimé le mardi 13 août le président américain, Joe Biden, comme le rapporte The Times of Israel.
“C’est ce que je crois”, a répondu M. Biden, interrogé sur un tel scénario, en assurant qu’il “n’abandonnait pas” l’objectif d’un cessez-le-feu, bien que les négociations deviennent “difficiles”.
Face au risque d’une extension de la guerre, Joe Biden et ses homologues de France, d’Italie, d’Allemagne et du Royaume-Uni avaient appelé lundi Téhéran à “renoncer à ses menaces d’attaque militaire contre Israël”. “La République islamique est déterminée à défendre sa souveraineté”, a réagi mardi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien, Nasser Kanani.
Cycle de négociations “décisif”
Les États-Unis, l’Égypte et le Qatar ont appelé l’État hébreu et le mouvement islamiste palestinien à participer jeudi à un nouveau cycle de négociations qu’Axios qualifie de “décisif”.
“La Maison-Blanche est extrêmement préoccupée par le fait que si l’Iran et le Hezbollah attaquent Israël dans les prochains jours, cela sabotera les négociations et fera échouer tout accord possible”, croit savoir le site américain.
Dans le cadre des efforts visant à finaliser l’accord tant attendu, le principal conseiller du président Biden pour le Moyen-Orient, Brett McGurk, est arrivé au Caire mardi pour s’entretenir avec des responsables égyptiens et devrait se rendre à Doha mercredi, tandis que l’envoyé spécial Amos Hochstein s’est rendu mardi au Liban, où il devrait s’entretenir avec des responsables libanais mercredi pour tenter d’éviter une nouvelle escalade dans la région.
“Près de deux semaines” après la promesse de riposte de l’Iran, à la suite de l’assassinat du chef politique du Hamas Ismaïl Haniyeh le 31 juillet dans la capitale iranienne et celui du chef militaire du Hezbollah, Fouad Chokr, le 30 juillet dans une frappe israélienne près de Beyrouth, “aucune réponse d’envergure ne s’est matérialisée, laissant Israël et l’ensemble du Moyen-Orient sur le qui-vive”, constate The New York Times.
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