JO : quelles sont les règles spécifiques aux athlètes transgenres et les résultats d’études scientifiques sur le sujet ?

Le 26 juillet prochain aura lieu la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024. Cette année, certains sportifs transgenres ne pourront malheureusement pas participer aux épreuves. Pour rappel, depuis le 31 mars dernier, "les athlètes transgenres qui ont connu une puberté masculine" ont été exclus des compétitions féminines, comme l’avait expliqué le Conseil de World Athletics. "Pour beaucoup, les preuves que les femmes trans ne conservent pas un avantage sur les femmes biologiques sont insuffisantes. Ils veulent plus de preuves [...] avant de prendre en considération l’option d’une inclusion dans la catégorie féminine", déclarait Sebastian Coe, le président de l’instance.

Pour l’instant, les études concernant les supposés avantages des athlètes transgenres sur leurs concurrentes cisgenres ne sont pas encore suffisamment claires. En effet, il existe actuellement plusieurs travaux démontrant que l’écart de performances entre les hommes cisgenres et les femmes cisgenres peut varier entre 10 et 50 % en fonction des disciplines. Cependant, l’origine de cet écart est encore inconnue. Comme le rapporte le Centre canadien pour l’éthique dans le sport (CCES), les facteurs biomédicaux associés à la puberté tels que la densité osseuse ou la taille des poumons ne sont en effet pas associés aux performances des athlètes. "Il n’existe aucune preuve solide indiquant que les femmes transgenres bénéficient d’un avantage cohérent et mesurable en termes de performances globales après (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite

Ai-je le droit de quitter mon lieu de travail durant ma pause ?
Canicule : a-t-on le droit de se balader torse nu en été ?
Le distributeur ne m’a pas donné mes billets : que faire ?
Location de voiture : comment éviter les arnaques en vacances ?
Qu’est-ce qu’une assignation à résidence, cette mesure qui se multiplie avant les JO ?