JO de Paris : Sifan Hassan remporte le marathon et complète sa collection de médailles
PARIS 2024 - Que d’exploits pour Sifan Hassan. Après le bronze sur 5 000 puis 10 000 mètres, l’athlète néerlandaise a ajouté l’or du marathon des Jeux olympiques à sa collection ce dimanche 11 août, au terme d’un final d’exception face à Tigist Assefa. Elle s’est au passage emparée du record olympique en 2 heures 22 minutes et 55 secondes, et ce malgré un parcours des plus exigeants.
Et la dernière ligne droite a été à couper le souffle puisqu’elles étaient encore cinq à pouvoir prétendre au titre à moins de deux kilomètres de l’arrivée, comme on peut le voir sur les images de France télévisions ci-dessous. Et tout s’est donc joué dans un sprint, après plus de 40 kilomètres parcours à toute allure.
#Paris2024 | QUEL FINISH DE FOLIE 🔥
La Néerlandaise Sifan Hassan est une athlète de légende, elle remporte la médaille du marathon et s'empare du record olympique en 2'22"55 😱
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Elle a ainsi devancé l’Éthiopienne Tigist Assefa de trois secondes. La Kényane Hellen Obiri, troisième à 15 secondes, complète le podium. La première Française, Mekdes Woldu, termine à la 20e place, à 6 minutes et 25 secondes de la Néerlandaise.
Une performance inédite depuis 1952
Avant les JO, l’athlète avait confié vouloir se présenter sur quatre distances à Paris : le 5 000 et le 10 000 m, dont la Néerlandaise détenait les titres olympiques depuis les Jeux de Tokyo, et le 1 500 m, en plus du marathon. Avant de choisir de « limiter » (tout est relatif) son programme et de ne pas faire le 1 500 mètres.
Mais malgré ce calendrier gargantuesque, elle repart en l’espace de quelques jours avec trois médailles : deux de bronze et une dernière en or donc. Elle devient la première athlète, hommes et femmes confondus, à s’offrir trois médailles sur cet enchaînement fou depuis le Tchèque Emil Zatopek. Mais c’était à une autre époque, aux JO de 1952, à Helsinki.
Au total, Sifan Hassan a couru 62,195 kilomètres à haute intensité, entre la piste violette du Stade de France et le bitume parisien, et elle a pris le départ du marathon moins de 35 heures après l’arrivée du 10 000 m.
Ce n’est pas la première fois que Hassan s’attaque à des enchaînements hors norme. Il y a trois ans à Tokyo, elle avait couru 1 500 m, 5 000 m et 10 000, pour un bilan exceptionnel de deux médailles d’or (5 000 m et 10 000 m) et une en bronze (1 500 m). « C’est la curiosité qui me pousse à faire toutes ces courses, expliquait la jeune femme de 31 ans il y a quelques jours. Quand je suis à la maison, j’ai toujours envie de faire quatre ou cinq épreuves. Et une fois dans le stade, je me dis : “Bon sang, pourquoi j’ai décidé de faire ça ? Je n’aurais pas dû !” »
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