JO de Paris : l’Assemblée va débattre sur la vidéosurveillance « augmentée »

Les échanges pourraient démarrer tard lundi et durer jusqu'à jeudi, voire vendredi, avec la ministre des Sports et des Jeux olympiques, Amélie Oudéa-Castéra, et le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. (Image d'illustration)  - Credit:FIORA GARENZI / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Les échanges pourraient démarrer tard lundi et durer jusqu'à jeudi, voire vendredi, avec la ministre des Sports et des Jeux olympiques, Amélie Oudéa-Castéra, et le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. (Image d'illustration) - Credit:FIORA GARENZI / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Le marathon continue à l'Assemblée nationale : si les motions de censure contre le gouvernement sont rejetées, les députés devront enchaîner lundi avec l'examen du projet de loi pour préparer les JO 2024, dont le volet vidéosurveillance suscite la forte défiance de la gauche.

Les échanges pourraient démarrer tard lundi et durer jusqu'à jeudi, voire vendredi, avec la ministre des Sports et des Jeux olympiques, Amélie Oudéa-Castéra, et le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.

Adopté avec une confortable majorité en première lecture au Sénat, dominé par la droite, le texte éclectique comprend un large volet sécuritaire et arrive quelques mois après le fiasco de la finale de Ligue des champions au Stade de France. En mai 2022, des spectateurs étaient restés bloqués à la sortie du RER, d'autres sans billets avaient escaladé les grilles du Stade de France, des familles avaient été aspergées de gaz lacrymo ou s'étaient fait agresser.

L'article 7 dans le viseur

L'article 7 du projet de loi, visé par une bonne partie des 770 amendements déposés, prévoit d'autoriser le couplage de la vidéosurveillance à un traitement algorithmique des images.

Le but ? Aider à la protection des « manifestations sportives, récréatives ou culturelles » en repérant automatiquement des « événements » dont la liste sera définie par décret, après avis de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil).

Ces analyses de mouvements sont supposées alerter par exemple sur l'abando [...] Lire la suite