JO de Paris : la Garde républicaine revient sur son duo avec Aya Nakamura, « un grand bonheur »
CULTURE - Un duo improbable qui a marqué les esprits. Deux jours après la fin de Jeux de Paris 2024, Frédéric Foulquier, chef de musique de la Garde républicaine, était sur le plateau de C à Vous pour revenir sur son duo avec la chanteuse Aya Nakamura qui a marqué les esprits pendant la cérémonie d’ouverture des JO.
« On s’est un peu fait violence, on s’est prêté à ce jeu-là avec grand plaisir », raconte Frédéric Foulquier. Car en plus d’un medley de chansons de l’artiste, les musiciens en uniforme ont dû danser avec celle qu’ils ont rencontrée seulement 10 jours avant, le 15 juillet. « (Quand) on nous a montré ces pas de danse, bien sûr j’ai dit oui, il n’y a rien d’extraordinaire », ajoute-t-il.
“On s’est prêté à ce jeu-là avec grand plaisir ! Ce n’est pas du tout une humiliation de danser avec elle, au contraire, c’est un honneur !”
🥁 Dans les coulisses du duo d’Aya Nakamura & de la Garde Républicaine dans #CàVous pic.twitter.com/qSziEds14l— C à vous (@cavousf5) September 10, 2024
La participation de la star avait été éventée dès le début de l’année, bien que démentie. La rumeur avait néanmoins provoqué la colère de l’extrême droite, et Aya Nakamura avait été la cible d’attaques racistes. Lorsque le tableau avec les militaires a été dévoilé le soir du 26 juillet sur le Pont des Arts, une partie de la classe politique a encore grincé des dents.
Pas une « humiliation » comme l’a affirmé Marion Maréchal
C’est d’ailleurs ce que pointe la journaliste Anne-Élisabeth Lemoine, qui demande à Frédéric Foulquier si cette performance était une « humiliation » pour la Garde républicaine comme Marion Maréchal, ex-membre Reconquête !, l’a écrit sur X. « Non bien sûr que non, c’est un grand bonheur », a répliqué le militaire.
Frédéric Foulquier a été contacté en janvier par les organisateurs de la cérémonie des Jeux afin qu’il participe avec sa troupe à un tableau. C’est à ce moment-là qu’il a su que la Garde républicaine serait « associée à une artiste française de stature internationale, une chanteuse », raconte-t-il. « Il n'y en a pas tant que ça, mais le secret a été gardé quelque temps », poursuivit-il.
« On a eu vent de qui cela pouvait être lorsqu’on a reçu la partition et que l’on a découvert quelques tubes de cette artiste. Personnellement je ne connaissais pas le répertoire mais les jeunes officiers, les plus jeunes ont tout de suite tilté, compris. Mais on a gardé le secret jusqu’à la fin », affirme-t-il.
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