JO de Paris 2024 : les voies olympiques sont ouvertes en région parisienne, voici comment elles fonctionnent
JO DE PARIS 2024 - À J-11, l’imminence des Jeux olympiques se faire encore un peu plus sentir à Paris et en Île-de-France. Depuis ce lundi 15 juillet, les automobilistes franciliens peuvent apercevoir de nouveaux panneaux sur leur trajet : ils signalent les « voies olympiques », qui sont - comme leur nom l’indique - dédiées aux véhicules concernés par l’événement sportif de l’année.
Aménagées sur plusieurs axes routiers desservant des sites majeurs des Jeux, à l’approche par exemple du Stade de France, du château de Versailles ou de l’Arena de La Défense, ces voies ont pour objectif de faciliter la circulation des athlètes et des journalistes couvrant l’événement. Mais aussi des moyens de transport collectifs (taxis, transports en commun…), des secours et des services de sécurité. En clair, de fluidifier le trafic sur les routes régulièrement embouteillées de la région parisienne à tous les acteurs essentiels des Jeux.
185 km de routes concernés
Comme vous pouvez le voir sur la carte ci-dessous, diffusée par la préfecture de police de Paris, le périphérique est concerné de la porte de Vanves à la porte de Bercy, tout comme plusieurs autoroutes (A1, A4, A12 et A13) et la Route nationale 13. Soit au total 185 km de routes. Pour la plupart des axes, elles sont désormais actives jusqu’au 13 août, soit la fin des Jeux olympiques, avant de reprendre du service de fin août à mi-septembre, pour les paralympiques.
Dans le détail, toute une série de véhicules sont autorisés à emprunter ces voies, qui sont signalées par des panneaux spécifiques, et qui ne sont activées qu’à des horaires bien précis (et parfois même uniquement en cas de trafic dense). On retrouve notamment les bus accrédités par l’organisation (pour les athlètes, leur staff, les équipes de l’antidopage, les arbitres, les fédérations nationales…), les véhicules personnels accrédités (médias, organisation…), les taxis, les véhicules de transports en commun, ceux dédiés au transport de personnes à mobilité réduite, et enfin des secours (Samu, pompiers, police…).
Une carte interactive est par ailleurs déjà disponible pour informer sur l’état du trafic en temps réel.
Un héritage après les Jeux
Pour les contrevenants, une amende de 135 euros est prévue, ainsi que de possibles poursuites judiciaires. D’ailleurs, les autorités ont prévenu que des caméras de surveillance seraient utilisées pour contrôler l’usage de ces voies, en plus du déploiement d’agents.
À noter qu’en fonction des zones concernées, la « voie olympique » se situera dans la voie de droite ou de gauche, selon qu’elle sert à accéder aux sites de compétition ou à rouler plus aisément sur des portions fréquemment encombrées.
Enfin, il est à noter pour les usagers du réseau francilien qu’une partie de ces voies, sur l’A1 et l’A13, seront pérennisées après les Jeux, dans le courant de l’année 2025. L’idée est qu’elles soient réservées aux transports en commun et surtout au covoiturage, à l’image de ce qui a déjà été expérimenté ces dernières années dans plusieurs grandes métropoles (Strasbourg, Rennes, Nantes notamment). La mairie de Paris aimerait en faire de même pour la voie du périphérique, mais l’État s’oppose pour l’heure à cette mesure.
À voir également sur le HuffPost :
JO de Paris : Florent Manaudou et Mélina Robert-Michon seront les porte-drapeaux français