JO de Paris 2024 : Teddy Riner et le judo ont trouvé l’ambianceur parfait pour cette journée cruciale
JUDO - Il a parfaitement joué son rôle. L’acteur Omar Sy était chargé de lancer l’après-midi des compétitions de judo à l’Arena Champ-de-Mars de Paris, ce vendredi 2 août. Le comédien devait donner les trois coups de bâton, un nouveau rituel de ces Jeux olympiques, avant le début d’une série de rencontres très attendues, avec les stars françaises Romane Dicko et Teddy Riner.
Le tableau des médailles des JO de Paris 2024 actualisé en direct, épreuve après épreuve
Comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article, l’acteur de Lupin a pris cette tâche à cœur, pour soutenir son ami Teddy Riner, qui parle de lui comme d’un « grand frère ». Il a d’abord lancé une ola à travers le public. « On est devant le monde entier, les gars. On est à Paris, il faut leur montrer », a-t-il lancé selon le récit de franceinfo. Omar Sy a ensuite donné les trois coups de bâton - qui sont en fait sonorisés dans les enceintes sportives -, un nouveau protocole mis en place par les l’organisation des Jeux olympiques de Paris.
Pour le Comité d’organisation des Jeux de Paris (Cojop), il s’agit de faire le lien entre le sport et la culture, en reprenant cette tradition venue du théâtre. Les célébrités qui y prennent part depuis le début des Jeux utilisent d’ailleurs le même bâton que celui utilisé au lever de rideau, un brigadier en velours rouge. On a ainsi pu voir Basile Boli donner les trois coups à Marseille ou encore Dan Carter au Stade de France.
« On s’est demandé comment on allait faire entrer en scène les athlètes, et on y a répondu de manière littérale : comme au théâtre, en sonnant les trois coups », explique au Parisien Leslie Duffaut, responsable des préparations des évènements sportifs au Cojop. « Les athlètes viennent prendre la lumière pour livrer une performance. C’est du live, ils n’ont pas le droit à l’erreur », appuie-t-elle.
Si ce rituel permet de faire appel à d’anciennes gloires du sport ou à des célébrités de tous horizons, il est aussi réalisé par des bénévoles de Paris-2024. « C’est une manière pour nous de les mettre en lumière et de les remercier », explique Leslie Duffaut.
À voir également sur Le HuffPost :