JO de Paris 2024 : des technologies de pointe ont permis d'améliorer les performances des sportifs

Vendredi 5 avril, Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (Insep), au cœur du bois de Vincennes, à Paris. Équipés de capteurs répartis sur les bras, les hanches et les jambes, les frères Lebrun enchaînent les smashs devant Daniel Dinu. Depuis 2021, au moins quatre fois l’an, cet ingénieur en biomécanique accueille les deux grands espoirs olympiques du tennis de table dans ce temple du sport hexagonal afin de réaliser une batterie de tests. Sur les écrans de ses ordinateurs, les avatars de Félix et Alexis Lebrun récoltent 200 données par seconde. Vitesse de frappe et de la balle, accélération du corps, mouvements des bras, des jambes ou des hanches, toute la cartographie mécanique de leurs gestes est capturée à l’aide d’un gyromètre, d’un accéléromètre et d’un magnétomètre. Ces éléments bruts, inexploitables en l’état, sont ensuite intégrés et analysés dans le logiciel développé par l’équipe du chercheur dans l’environnement Matlab. "Cet outil, avec 100 millions de lignes de code, est unique au monde, et je pèse mes mots", précise Daniel Dinu, qui est aussi le référent de l’accompagnement scientifique à l’Insep. Vingt-quatre heures après ces tests, les entraîneurs recevront un document ultradétaillé qui leur permettra de moduler les exercices des deux pongistes et de peaufiner certains points précis.

Car si les ingénieurs sont au cœur de la préparation des Jeux de Paris 2024, ce sont bien les coachs qui décident en dernier lieu. "C’est la règle que je me (...)

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