JO de Paris 2024 : Simone Biles a trouvé le meilleur moyen de troller ses harceleurs après sa médaille d’or
JO PARIS 2024 - La meilleure réponse de tous les temps. Couronnée d’or jeudi 1er août à Paris, la gymnaste américaine Simone Biles s’est offert la sixième médaille d’or de sa carrière en remportant le concours général individuel de gymnastique artistique.
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Une deuxième médaille durant ces Jeux de Paris 2024 synonyme de record historique pour la superstar de 27 ans, qui dépasse ainsi le prestigieux palmarès de la légende Nadia Comăneci et ses cinq titres olympiques. Un parcours déjà stratosphérique qui pourrait encore s’améliorer lors de ses finales par agrès samedi (saut) et lundi (poutre et sol).
Avant de penser à la suite de la compétition olympique, Simone Biles a visiblement souhaité faire passer un message jeudi, après sa nouvelle victoire. Comme le souligne Le HuffPost américain, la gymnaste a arboré un collier très particulier au moment de célébrer sa victoire.
Devant les photographes venus immortaliser ce nouveau sacre, la championne a clairement exhibé le pendentif qu’elle portait autour du cou, représentant une chèvre argentée.
SIMONE BILES. CERTIFIED GOAT. 🐐#ParisOlympics pic.twitter.com/OqLGTjwwGF
— NBC Olympics & Paralympics (@NBCOlympics) August 1, 2024
Interrogée sur l’origine de ce symbole, Simone Biles a répondu en toute décontraction qu’il s’agissait d’un clin d’œil à ses fans qui la surnomme la « GOAT », qui se traduit normalement en français par « chèvre ». Sauf que dans le monde anglo-saxon, « GOAT » est aussi la contraction de « Greatest Of All Time », soit « le meilleur de tous les temps ».
Simone Biles on her goat necklace:
“And the haters hate it, so I love it even more.” pic.twitter.com/vvGAfKim5E— Scott Bryan (@scottygb) August 1, 2024
« J’ai donc pensé que ce serait vraiment spécial si j’en faisais fabriquer un. Et les haters le détestent, donc j’aime encore plus le porter », a glissé la gymnaste, visiblement prête à toutes les confessions puisqu’elle a expliqué qu’une peluche de chèvre l’accompagnait chaque jour dans sa chambre du village olympique.
Santé mentale
Une jolie pique adressée à ses détracteurs, qui fait évidemment référence aux nombreuses critiques dont elle a été victime aux précédents Jeux de Tokyo lorsque le concours général par équipes avait viré au cauchemar pour elle. Simone Biles avait été contrainte d’abandonner soudainement, avant d’expliquer lutter contre des pertes de repères dans l’espace, un symptôme à haut risque pour les gymnastes.
Ces critiques, dont certaines étaient d’ailleurs venues de l’actuel colistier de Donald Trump, J. D. Vance, laissaient penser que le besoin de Biles de prendre soin d’elle et de sa santé mentale n’était qu’un caprice au service d’une « guerre culturelle » plus large.
Jeudi soir, la double médaillée d’or aux Jeux de Paris s’est d’ailleurs confiée sur ce moment difficile de sa carrière, désormais derrière elle.
« Avant Tokyo, j’avais eu tellement de chance avec ma carrière (...) et en arrivant à Tokyo j’étais tellement nerveuse à l’idée de me blesser, physiquement, que j’ai en quelque sorte négligé ma santé mentale. J’ai donc mis ça en veilleuse et puis je me suis blessée, sauf que c’était une blessure mentale. »
Après cet épisode, Simone Biles n’était revenue à la compétition que deux ans plus tard, à l’été 2023 aux États-Unis, à l’automne suivant sur la scène internationale, avec un épatant quadruplé aux Mondiaux à Anvers. Alors que les JO sont loin d’être terminés, la collection de médailles de l’Américaine - 29 d’or au total entre les mondiaux et les JO - constituée depuis 2013, reste inégalée à ce jour. À bon entendeur.
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