JO de Paris 2024 : Léon Marchand comprend qu’il a changé de dimension, notamment par ce détail

D’espoir des bassins à coqueluche des supporters français aux JO de Paris, Léon Marchand découvre à peine les conséquences de son nouveau statut.
SEBASTIEN BOZON / AFP D’espoir des bassins à coqueluche des supporters français aux JO de Paris, Léon Marchand découvre à peine les conséquences de son nouveau statut.

JO PARIS 2024 - Cinq médailles pour une nouvelle vie. À seulement 22 ans, le nageur Léon Marchand est passé d’espoir prometteur de la natation française à star multimédaillée en l’espace de quelques semaines. Un nouveau statut qui n’a pas que des avantages, mais qu’il aborde avec le sourire.

La toute première piscine « Léon Marchand » sera baptisée à Sevran, en Seine-Saint-Denis

Même si l’histoire d’Apolline, cette jeune fan qui lui avait demandé un autographe devant les caméras de TF1, a prouvé que le quadruple champion olympique était encore capable de gérer lui-même sa communication, Léon Marchand a changé de dimension. Et avant même la fin des JO de Paris 2024, il dresse un premier constat réaliste sur ce nouveau statut acquis après avoir décroché cinq médailles pour la France, quatre en or, une en bronze.

Énormément sollicité depuis ces victoires marquantes suivies par des millions de Français, le « Roi Léon » s’est confié à plusieurs médias sur l’engouement qu’il suscite désormais auprès du grand public. Dans les colonnes du Parisien, vendredi 9 août, Léon Marchand affirme avoir relativement bien géré la pression avant d’obtenir ses médailles.

« En arrivant aux Jeux, j’étais déjà super fier de ce que j’avais fait, des trois ans passés aux États-Unis, de tout ce que j’ai appris. Et c’est pour ça que j’avais moins de pression. J’avais l’impression que je n’allais pas vraiment chercher la médaille », explique-t-il en introduction, avant d’avouer être « un peu dans l’inconnu » désormais. Tout en étant « très bien entouré ».

Si la journée de lundi 5 août a été comme un déclic pour lui en se confrontant à un public en fusion du Club France, il admet avoir « la sensation [d’avoir] un peu changé Paris cette semaine ».

Perte de « spontanéité »

Il le remarque notamment à un détail : désormais, impossible pour le champion français d’« aller au resto, tout simplement ». Un effet « waouh » difficile à appréhender pour ce Toulousain de 22 ans, même si avoir Bob Bowman comme entraîneur a visiblement été un sacré avantage dans la gestion de cette nouvelle célébrité. L’entraîneur américain ayant déjà connu la gestion du cas Michael Phelps quelques années plus tôt.

« On a très bien géré parce qu’on avait quand même pris un chauffeur et un garde du corps pour préparer la deuxième semaine », affirme également le nageur, malheureux à l’idée de perdre une certaine forme de « spontanéité ».

Également questionné par Le Monde vendredi sur cette nouvelle notoriété, Léon Marchand confie avoir encore du mal à gérer ce phénomène qui lui est « arrivé d’un coup ». Mais tient quand même à relativiser ces difficultés, s’estimant « chanceux d’être ici, d’avoir les Jeux à Paris, d’avoir brillé pendant cette semaine ».

Un statut de star qu’il compare lui-même à celui de Kylian Mbappé, prodige du football qui a explosé aux yeux du monde avant même ses 18 ans. « Juste de se dire “bon, je vais chercher une petite baguette ce matin”, ça me fait penser à Kylian. Il avait dit ça un jour et ça m’avait parlé. Là, par exemple, pour aller au restaurant, il faut prévoir toute une organisation ».

Pour éviter la saturation après des JO à domicile qui ont décuplé la folie Léon Marchand, il glisse vouloir faire des pauses. Ce qui commencera dès cet été avec « un mois et demi off ». Mais avant de penser aux vacances, il doit se préparer à être une nouvelle fois au centre de l’attention dimanche soir au Stade de France… si les rumeurs le désignant comme porte-drapeau de la délégation française pour la cérémonie de clôture se confirment.

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