JO de Paris 2024 : Un jour, une finale, notre calendrier subjectif de la seconde semaine des Jeux olympiques
JO DE PARIS 2024 - Alors que les athlètes français ont brillé au cours des huit premiers jours d’épreuves des Jeux olympiques de Paris, tout particulièrement dans les bassins de natation, sur les pistes d’escrime et les tatamis de judo, la seconde semaine de l’événement va encore être marquée par une succession de finales toutes plus prestigieuses les unes que les autres : athlétisme, sports collectifs, boxe…
Mais des séries d’athlétisme qui commencent au petit matin jusqu’aux nocturnes de boxe en passant par les innombrables rencontres de handball, badminton ou taekwondo, impossible de tout regarder. Alors pour vous aider à faire votre choix dans ce programme extrêmement dense, et vous permettre de ne pas manquer les finales qui promettent le plus, Le HuffPost a mis au point son calendrier totalement subjectif.
Avec comme enjeux de savoir si la France finira bel et bien dans le top 5 au classement des médailles, si à l’image de Léon Marchand, certains de ses représentants enchaîneront les breloques, et surtout quelles stars mondiales seront au rendez-vous de l’événement sportif de l’année. À vos agendas.
Dimanche 4 août, 14 heures : simple hommes en tennis
Vous reprendrez bien un peu de Roland-Garros ? Un peu moins de deux mois après la finale d’un tournoi qui avait vu le Serbe Novak Djokovic abandonner avant les demi-finales, l’ogre aux 24 titres du Grand Chelem est de retour sur la terre battue parisienne. Et cette fois, il y retrouvera Carlos Alcaraz, qui l’avait justement emporté porte d’Auteuil et qui a enchaîné par un titre à Wimbledon… face à « Djoko ». Si le tennis n’est pas forcément le plus « olympique » des sports, ce rendez-vous est à ne pas rater.
Lundi 5 août, 8 heures : relais mixte en triathlon
La Franc va-t-elle continuer sa formidable moisson ? Après le titre de Cassandre Beaugrand chez les dames puis le bronze de Léo Bergère chez les messieurs (et les deux quatrièmes places d’Emma Lombardi et Pierre Le Corre), le triathlon est encore mis à l’honneur aux JO. Ce lundi matin, dans la chaleur de l’été parisien, les quatre Français vont se jeter à l’eau dans la Seine pour tenter de conquérir le titre du relais mixte, fort de leurs quatre titres mondiaux consécutifs entre 2018 et 2022 (ils s’étaient fait porter pâles l’an passé). Du moins si les conditions sanitaires le permettent...
I’m Olympic Champion 🥹
📷 KMSP pic.twitter.com/D2IH7YR8ba— Cassandre Laure Beaugrand (@CassandreBeaugr) August 1, 2024
Mardi 6 août, 21 h 40 : 200 m femmes en athlétisme
Course ouverte et spectaculaire, le 200 mètres des Jeux de Paris devrait donner lieur à un nouvel affrontement entre Jamaïcaines et Américaines. Mais difficile de prédire qui triomphera entre Shericka Jackson, passée tout près de faire tomber de record du monde datant de 1988 l’été dernier, et Gabby Thomas, l’Américaine qui est parvenue à éliminer sa rivale Sha’Carri Richardson lors des qualifications outre-Atlantique. À moins que l’Ivoirienne Marie-José Ta Lou, la Saint-Lucienne Julien Alfred, voire une Européenne ne crée la surprise ?
Mercredi 7 août, 17 h 30 : skateboard park hommes
La communication des Jeux de Paris a été axée, entre autres, sur la modernité. C’est notamment le sens du « parc urbain » créé place de la Concorde et qui a commencé à accueillir des épreuves toutes jeunes telles que le basket 3x3, le BMX freestyle (où Anthony Jeanjean a brillé) ou le breakdance, qui fera ses débuts à Paris cette année. Et ce mercredi 7 août, c’est le skateboard qui sacrera son champion olympique dans la discipline du park, soit à l’intérieur d’une grande cuvette garnie de rampes et de bosses.
Vous n'êtes pas prêts : Le second run SUBLIME d'Anthony Jeanjean en finale du BMX freestyle 🤩 Le Français prend la deuxième place provisoire !
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Jeudi 8 août, 13 h 13 : kitesurf femmes en voile
Les JO, c’est à Paris… mais pas seulement. À l’autre bout de la France, du côté de Marseille, on vibre au rythme de Jeux. Et en l’occurrence des épreuves de voile, toutes organisées dans la « marina » de la cité phocéenne, et qui ont par exemple vu la « Mama team » de Charline Picon et Sarah Steyaert se parer de bronze. Pour ce programme subjectif, on a choisi de mettre en lumière la finale du kitesurf, nouvelle discipline du programme olympique dans laquelle la France a des chances de briller grâce à Lauriane Nolot, double championne du monde en titre.
Vendredi 9 août, 15 heures : tournoi par équipes hommes en tennis de table
Ils ont déjà fait rêver la France lors du tournoi de simple, et veulent désormais frapper encore plus fort. Ce vendredi 9 août, les frères Alexis et Félix Lebrun, accompagnés de Simon Gauzy, tenteront de mettre un terme à l’écrasante domination chinoise en tennis de table. Un défi colossal, mais qui méritera un coup d’œil, surtout vu les points spectaculaires que les deux garçons ont déjà offerts.
Samedi 10 août, 21 h 30 : basket hommes
Cela fait un peu plus de 30 ans et l’exceptionnel tournoi de la Dream team à Barcelone en 1992 que le basket est devenu l’attraction principale des JO. Et c’est peu dire que le cru parisien ne devrait pas faire exception à la règle, si l’on se fie à l’armada envoyée par les États-Unis, à la qualité d’un collectif canadien que l’on imagine capable de battre n’importe qui et à la présence d’une bonne partie des meilleurs joueurs NBA (Giannis Antetokounmpo, Nikola Jokic… et Victor Wembanyama bien sûr). Reste à savoir si les Bleus, médiocres au premier tour, parviendront à se ressaisir pour s’inviter à l’événement phare de la quinzaine.
Dimanche 11 août, 8 heures : marathon femmes
Vous reprendrez bien un peu de Paris pour conclure la quinzaine ? Avant de clore ces JO français, les meilleures marathoniennes de la planète s’offriront une déambulation qui promet encore de magnifiques images et un parcours des plus ardus, surtout si la chaleur s’invite à la fête. Passant par l’Hôtel de ville, le palais Garnier, la tour Eiffel, le château de Versailles et l’esplanade des Invalides, et empruntant quelques passages particulièrement vallonnés des Hauts-de-Seine et des Yvelines, la course est présentée comme le marathon « le plus dur de l’histoire des JO ». De quoi conclure les Jeux en apothéose.
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