JO Paris 2024 : Hidalgo annonce que les anneaux olympiques resteront sur la tour Eiffel au moins « jusqu’en 2028 »

Vue aérienne de la Tour Eiffel et des anneaux olympiques lors de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris, le 26 juillet dernier.
LIONEL BONAVENTURE / AFP Vue aérienne de la Tour Eiffel et des anneaux olympiques lors de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris, le 26 juillet dernier.

JO PARIS 2024 – Face à la polémique, Anne Hidalgo a cédé… en partie. Concernant la proposition de conserver les anneaux olympiques sur la tour Eiffel après les Jeux, la maire de Paris a précisé son plan ce vendredi 6 septembre en conférence de presse. Elle a déclaré vouloir qu’ils y restent au moins jusqu’en 2028, année des Jeux de Los Angeles.

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« La proposition que j’ai faite pour les anneaux et les Agitos consiste à dire que, jusqu’en 2028, nous laisserons les anneaux sur la tour Eiffel et les Agitos sur les Champs-Élysées. Et en 2028, on verra. Peut-être qu’après 2028, ils resteront. Peut-être pas », a indiqué Anne Hidalgo, relayée par Ouest-France et Le Parisien.

Interrogé sur les critiques formulées par l’association des descendants de Gustave Eiffel ainsi que des membres de la classe politique, l’adjoint aux Sports Pierre Rabadan a précisé que la première décision prise par la maire avait été celle de laisser les anneaux après les Jeux. « Est venue ensuite la question de combien de temps. La maire a été claire, on n’a jamais dit que ce serait ad vitam aeternam », a-t-il rétorqué.

La décision revient de toute façon à la ville de Paris, soutenue par le CIO sur cette initiative.

De nouveaux anneaux fabriqués

Pierre Rabadan a rappelé que les anneaux actuels ne seront pas ceux qui resteront sur la tour Eiffel après les Jeux. « Les anneaux actuels ont été faits par ArcelorMittal pour une période temporaire, estivale », a-t-il expliqué au Parisien. L’adjoint a ajouté que des anneaux plus légers « seront posés dans les meilleurs délais ».

Quant aux Agitos, ce symbole du paralympisme, Ouest-France précise que l’on pourra les retrouver « en face de la statue du général De Gaulle, à la sortie de la station de métro Champs-Elysées-Clémenceau ». « Nous regardons pour les mettre le plus en valeur », a assuré Pierre Rabadan.

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