JO de Paris 2024 : Emmanuel Macron ne veut « rien s’interdire » concernant l’héritage des Jeux
Le chef de l’État, qui n’écarte pas la possibilité de conserver la vasque olympique après les Jeux paralympiques, va annoncer des « mesures d’héritage » le 14 septembre.
PARIS 2024 - Conserver une trace d’un moment exceptionnel. Alors que le clap de fin des Jeux olympiques 2024 vient d’être donné, en attendant les paralympiques, du 28 août au 8 septembre, l’heure est venue pour Emmanuel Macron de faire un premier bilan de cette folle quinzaine. Le chef de l’État s’est exprimé dans un entretien donné à L’Équipe publié dimanche 11 août au soir, juste après la cérémonie de clôture.
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Louant « un succès d’organisation » et le travail du Cojo, des forces de l’ordre et des 45 000 bénévoles mobilisé, Emmanuel Macron a évidemment félicité les athlètes français qui ont permis, grâce à leur record de 16 médailles d’or, d’arriver cinquième du classement. Soit l’objectif fixé par le locataire de l’Élysée.
Pour le président de la République, qui n’a pas manqué de se déplacer de stade en stade pour assister aux exploits des Français, ces Jeux vont laisser de beaux souvenirs sportifs, mais aussi culturels grâce notamment à la cérémonie d’ouverture qui « a été un moment formidable parce qu’elle a été pleine d’audace, d’esprit français ». Mais ce n’est pas la seule chose qui restera de cet événement historique.
« Des mesures d’héritage » annoncées le 14 septembre
Le chef de l’État a en effet annoncé qu’il dévoilerait « des mesures d’héritage » des Jeux de Paris, le 14 septembre, en marge du défilé des athlètes français, valides et paralympiques, sur les Champs-Élysées.
« Il ne faut rien s’interdire », a-t-il ajouté concernant la vasque olympique, qui pourrait rester dans la capitale après les JO. « Il y a des tas de sujets techniques. Tout ça doit être regardé et on va décider ensemble » avec notamment les ministres des Sports et de la Culture (le tout dans un contexte de remaniement imminent au sortir de la « trêve olympique »), et la ville de Paris. « Le sport comme la culture sont des investissements légitimes, ce ne sont pas des budgets sur lesquels on doit faire des économies », a-t-il insisté.
Dans cet entretien à l’Équipe, le chef de l’État a également pointé du doigt ceux qui critiquaient les JO avant leur début. « Tous ceux qui n’ont pas cru aux Jeux se sont trompés, dans l’organisation comme dans le sport. Ce qui m’a ému, au fond, c’est la capacité d’enthousiasme et d’émotion des Français devant le dépassement ».
Il a par ailleurs estimé que la dissolution surprise de l’Assemblée nationale n’a pas « gâché » les Jeux, au contraire. Selon lui, « c’était beaucoup plus responsable de clarifier » la situation politique en prenant cette décision « avant » l’événement.
Remerciant la maire de Paris Anne Hidalgo et la présidente de l’Île-de-France, Valérie Pécresse pour leur travail commun, il a souligné qu’ils étaient tout trois « en compétition les uns contre les autres pour l’élection présidentielle » de 2022. « Et pourtant, on a travaillé ensemble », s’est-il félicité. Emmanuel Macron s’est dit « sûr que le public sera au rendez-vous » des Jeux paralympiques, dans deux semaines.
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