JO Paris 2024 - Coline Devillard : "Par rapport à moi, il ne faut pas se mentir, Simone Biles est stratosphérique"
Auriez-vous imaginé concourir aux Jeux olympiques, quand vous avez débuté ?
Coline Devillard : Pas du tout. Pour tout vous dire, je ne suivais pas la gym. Les Jeux, je me disais juste : « C’est cool. » Je voyais ça d’un oeil, à la télé. Ce qui fait que j’ai juste pris les choses comme elles venaient. Sans me fixer d’objectifs.
Les débuts compliqués de Coline Devillard
Comment en êtes-vous venue à la gymnastique ?
Mon père pratiquait un peu et entraînait des garçons. À 2-3 ans, lui et maman m’ont mise à la baby gym, avec mon frère. Moi, je n’ai jamais arrêté. Il n’y a qu’un truc qui m’animait, « la gym, la gym, la gym », en faire le plus possible, sans forcément comprendre ce que signifiait le haut niveau. Un peu hyperactive, j’avais ce besoin en moi. Il fallait bien ça, pour que j’accepte de quitter mes parents à 10 ans, afin de rejoindre le pôle Espoirs de Dijon. Au début, je faisais de vraies crises. Ne plus voir mes parents et mon frère, c’était trop dur. Mais eux comme moi, nous avons été forts. Et je ne le regrette vraiment pas aujourd’hui.
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Coline Devillard coachée par Ladji Doucouré
À l’automne 2021, après les Jeux de Tokyo, où vous étiez réserviste, vous avez fait appel à l’ancien champion du monde du 110 m haies Ladji Doucouré pour vous entraîner. Que vous apporte-t-il ?
D’abord, j’avais mal partout, après ma première séance avec lui. Mais surtout, ça m’a fait réfléchir. Depuis, je ne cesse de comprendre des tonnes de choses sur la façon de courir. Au début, j’en avais mal à la tête, tellement il faut intégrer d’informations. Il m’a fait progresser sur ma course d’élan, que je sais désormais gérer en fonction de mon état de forme. Ça n’a pas de prix.
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