JO de Paris 2024 : une coach de foot canadienne suspendue pour espionnage de l’équipe de Nouvelle-Zélande avec un drone

La coach de foot de l’équipe canadienne Bev Priestman a été suspendue des JO, ce jeudi 25 juillet, après une affaire d’espionnage.
WILLIAM WEST / AFP La coach de foot de l’équipe canadienne Bev Priestman a été suspendue des JO, ce jeudi 25 juillet, après une affaire d’espionnage.

JO - La victoire canadienne entachée par un scandale. Après le match de poule opposant le Canada à la Nouvelle-Zélande jeudi 25 juillet (2-1) à Saint-Etienne, la sélectionneuse de l’équipe de football canadienne féminine, Bev Priestman, a été suspendue de son poste pour la durée des Jeux olympiques. Et pour cause, la coach est accusée d’avoir voulu espionner par drone les deux entraînements de la Nouvelle-Zélande avant la rencontre.

« Au cours des dernières 24 heures, des informations supplémentaires ont été portées à notre attention concernant l’utilisation de drones contre des adversaires, avant les Jeux olympiques de Paris 2024 », a indiqué le comité olympique canadien dans un communiqué diffusé jeudi soir.

« À la lumière de ces nouvelles révélations, Canada Soccer a pris la décision de suspendre l’entraîneur principal (...) jusqu’à la fin de l’enquête externe indépendante », poursuit le COC, alors que les Canadiennes, championnes olympiques en titre, rencontrent la France dimanche à Saint-Etienne. Jusqu’à la fin des JO, c’est l’entraîneur adjoint Andy Spence qui dirigera l’équipe.

Procédure ouverte contre plusieurs membres de l’équipe canadienne

Mercredi, un membre de l’équipe de football féminine canadienne avait été condamné à huit mois de prison avec sursis pour le survol par un drone d’une séance d’entraînement des Néo-Zélandaises.

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Après cet incident, la commission de discipline de la Fifa a ouvert une procédure contre notamment l’équipe du Canada et la sélectionneuse, qui s’était retirée d’elle-même pour le match contre la Nouvelle-Zélande.

Très affectée par ce scandale, la défenseuse Vanessa Gilles avait tenu a précisé après la victoire du Canada : « Nous ne sommes pas des tricheuses ». « Il y a eu beaucoup d’émotion, de frustration et d’humiliation car en tant que joueuse, cela ne reflète pas nos valeurs et ce que nous voulons représenter en tant que compétitrice aux JO », a-t-elle ajouté en zone mixte. Avant de conclure : « Les Jeux, c’est la représentation du fair-play. Comme Canadienne, ce ne sont pas nos valeurs, notre pays. »

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