JO de Paris 2024: le budget (très) légèrement revu à la hausse à sept mois des Jeux
Cette fois-ci, il n’y aura pas de grand chamboulement dans le budget de Paris 2024. L’an dernier, il avait été rehaussé de 400 millions d’euros. Mais ce lundi, le conseil d’administration, qui se réunissait pour la dernière fois de l’année, a voté un budget presque identique à celui établi l’an passé.
Une légère augmentation de moins de 0,4% du budget porte celui-ci à 4,397 milliards d’euros. 17 millions d’euros de plus que ce qui était prévu jusque-là. L’organisateur a intégré quelques dépenses supplémentaires, essentiellement liées à la gestion des différents sites de compétition. Ces mêmes sites qui expliquent en partie pourquoi Paris 2024 a commencé à puiser dans ses réserves.
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20 millions d’euros en plus pour les cérémonies
154 millions d’euros ont été consommés, alors que 121 millions d’euros restent en réserve pour répondre aux aléas qui viendront toucher l’organisation dans les prochains mois.
Du côté des dépenses prévues, environ 20 millions d’euros ont également été ajoutés pour couvrir la dimension artistique des quatre cérémonies entourant les Jeux olympiques et paralympiques. À commencer, bien sûr, par la grande cérémonie d’ouverture des JO sur la Seine, qui ouvrira le bal le 26 juillet prochain.
Des dépenses en plus, et des recettes, aussi. La billetterie devrait rapporter 5 millions d’euros de plus que ce qui avait été initialement imaginé, pour atteindre environ 1,245 milliard d’euros de revenus. Les partenariats ont aussi été revus à la hausse de 14 millions d’euros, et 18 autres millions d’euros de revenus ont été ajoutés.
Paris 2024 assure d’ailleurs avoir déjà sécurisé 97% de ses revenus liés aux partenariats. LVMH, officiellement associé aux Jeux depuis juillet dernier, devrait être le dernier partenaire d’une telle ampleur à être annoncé par Paris 2024.
Les clubs vont récupérer les équipements après les Jeux
Si le budget était évidemment au programme du conseil d’administration ce lundi, l’héritage des Jeux se trouvait aussi au cœur des discussions. Que va-t-on faire, après les Jeux, des 33.840 balles de tennis de table en stock? À quoi vont servir les 350 gilets de sauvetage déployés à Marseille pour les épreuves de voile?
Les fédérations sportives concernées récupéreront les biens matériels qui resteront, et les clubs qui accueillent des sportifs handicapés et promeuvent la pratique féminine seront privilégiés. Des équipements qui reviendront largement aux clubs les plus proches des lieux de compétition.
Pour ce qui est des programmes mis en place pour ces Jeux, leur gestion sera, elle aussi, cédée. Le Comité national olympique et sportif (CNOSF) s’occupera du Club Paris 2024 et du programme Génération 2024. L’Agence nationale du sport se verra quant à elle confier les programmes Terre de Jeu, Impact 2024, et "1,2,3 Nagez".
Une continuité qui sera d’autant plus importante que les Alpes françaises accueilleront les JO d’hiver en 2030, et que certains de ces projets pourraient encore être déployés pour ces nouvelles olympiades made in France.