JO de Paris 2024 : Brittany Brown dédie sa médaille de bronze au 200 m aux femmes souffrant d’endométriose
En révélant sa propre lutte contre cette maladie chronique, elle a exprimé son soutien et sa solidarité envers celles qui partagent son combat.
JO DE PARIS 2024 - Elle n’est pas la seule à mener ce combat. La sprinteuse américaine Brittany Brown a marqué les Jeux olympiques de Paris et l’histoire de la lutte contre le tabou des règles dans le sport en dédiant sa médaille de bronze sur 200 mètres à toutes les femmes souffrant d’endométriose ou de « problèmes de santé ».
JO de Paris 2024 : comment les athlètes gèrent leurs règles pour les épreuves olympiques - DOSSIER
« À toutes les femmes qui ont des problèmes de santé, à toutes les femmes souffrant d’endométriose, de SOPK (syndrome des ovaires polykystiques, NDLR), à toutes les athlètes m’ayant contactée en disant “Personne ne me regarde, les entraîneurs ne prêtent pas attention à moi”, je suis avec vous, parce que je suis l’une de vous », a lâché l’athlète, en pleurs, lors d’une conférence de presse après sa course, mardi 6 août.
Brittany Brown, spécialiste du demi-tour de piste, disputait ses premiers Jeux olympiques à 29 ans. Elle a souligné l’importance de sa visibilité et de son rôle en tant que figure de proue pour celles qui partagent son combat : « Je suis tellement reconnaissante d’avoir pu être une figure, de pouvoir être ici, de vivre ce moment et d’être utile. Parce qu’il ne s’agit pas de moi. Il s’agit des personnes qui me ressemblent, qui résonnent avec mon histoire. »
La vice-championne du monde 2019 a révélé cette année qu’elle souffrait d’endométriose, une maladie chronique qui touche environ une femme sur dix et se manifeste par de fortes douleurs lors des règles et/ou par des troubles de la fertilité. Grâce à une performance remarquable, elle a réussi à se hisser sur le podium à Paris avec seulement deux centièmes d’avance.
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