JO de Paris 2024 : revivez six grands moments des cérémonies d’ouverture des Jeux olympiques

De l’entrée fracassante de la reine Elizabeth II à Londres en 2012 à l’allumage de de la vasque par Mohamed Ali à Atlanta en passant par le show de Björk à Athènes : revivez six moments cultes des cérémonies d’ouverture des Jeux.

JO de Paris 2024 : revivez six grands moments des cérémonies d’ouverture des Jeux (Crédit : OLIVIER MORIN/AFP/GettyImages)

Pour la première fois dans l’histoire des Jeux, la cérémonie d’ouverture de Paris 2024 n’aura pas lieu dans un stade, mais sur la Seine. Le spectacle consistera en une grande parade des délégations en bateau sur le fleuve parisien du pont d’Austerlitz au pont d’Iéna. Pour patienter à quelques heures de la cérémonie d'ouverture, Yahoo vous propose de redécouvrir six moments iconiques.

  • La Reine Elizabeth II et James Bond, duo mythique à Londres

Comment oublier ce moment ? Dans l’histoire récente des Jeux, c’est sûrement le souvenir le plus marquant des cérémonies d’ouverture. Le 27 juillet 2012, à Londres, la reine Elizabeth II avait surpris tout son monde en se mettant en scène aux côtés de James Bond. Dans une séquence de 6 minutes passée à la postérité, on voit la souveraine accueillir Daniel Craig alias James Bond à Buckingham Palace, grimper avec lui dans un hélicoptère, survoler Londres, avant de "sauter" en parachute sur la célèbre musique de 007 puis faire son apparition dans le stade olympique de la capitale anglaise. Un moment culte à revoir sans modération.

  • Sakai Yoshinori, la flamme de la renaissance à Tokyo

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Lors des Jeux de Tokyo de 1964, le dernier porteur de la flamme olympique à embraser la basque s’appelle Yoshinori Sakai. Sa particularité ? Il est né le 6 août 1945 à Hiroshima, le jour même où la ville japonaise est frappée par une bombe atomique américaine provoquant sa destruction et la mort immédiate de 70 000 personnes. Quand le 10 octobre 1964, le jeune athlète, tout de blanc vêtu, déboule sur la piste du stade national de Tokyo, c’est la paix et la renaissance du Japon qui sont célébrées en ce jour d’automne.

  • Le courage de Mohamed Ali à Atlanta a ému le monde entier

Pour les Jeux du centenaire, qui se tiennent à Atlanta, l’honneur d’enflammer la vasque revient à la légende de la boxe Mohamed Ali. Le 19 juillet 1996, "The Greatest" révèle au grand jour et en mondovision qu'il est atteint de la maladie de Parkinson en allumant la flamme olympique d’un bras secoué par les terribles tremblements dus à la maladie.

  • L’allumage spectaculaire de la vasque à Barcelone

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Le 25 juillet 1992, Barcelone devient le centre du monde en accueillant les Jeux olympiques pour la première fois. Alors, autant faire les choses en grand pour marquer les esprits. Dans le stade de Montjuic plein comme un oeuf, la vasque est allumée à l’aide d’une flèche enflammée, tirée par l’archer paralympique Antonio Rebollo. Trente-deux ans après ce coup de maître, cette mise en scène spectaculaire reste dans les mémoires.

  • 2008 tambours assurent le show à Pékin

Dans le Nid d’Oiseau de Pékin, théâtre futur des exploits de la fusée Usain Bolt, s’ouvre le 8 août 2008 les Jeux d’été en Chine. Après un feu d’artifice, les téléspectateurs assistent à une chorégraphie réglée comme du papier à musique de la part de plus de deux mille acteurs (2008 exactement) frappant sur leur tambour. Un show hypnotique.

  • La sirène d’Athènes est Islandaise

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Alors que Céline Dion et Lady Gaga sont fortement pressenties vendredi pour chanter sur la Seine, Athènes a misé sur Björk en 2004 pour lancer ses Jeux. Vingt ans après, la chanson "Oceania" interprétée par la chanteuse islandaise n’est pas tombée dans l’oubli, loin de là. En réalité, c’est surtout la tenue portée par Björk qui reste inoubliable. Au fur et à mesure de la chanson, la traîne de sa robe dévoile une immense carte du monde qui s’étend sur plus de 900 m² et déferle comme une vague sur le stade. "J'ai pensé à l'océan car l'eau touche chaque continent sans préjugés, sans distinction de race ou de religion", expliqua-t-elle pour justifier l’une des prestations musicales les plus ambitieuses aux JO. À Paris de faire mieux désormais.