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JO 2024 : pourquoi l’aménagement du site Teahupoo à Tahiti est un scandale écologique

REUTERS

Ce mercredi 25 octobre, après les méga-bassines et après l’autoroute A69, la presse française révéla, ce qui constitue jusqu’à maintenant le plus grand scandale écologique des Jeux olympiques 2024 : l’aménagement du site de Teahupoo en Polynésie française.

En effet, selon Paris 2024, il serait nécessaire de construire une nouvelle tour des juges en aluminium, avec de nouvelles fondations en béton - remplaçant l’ancienne tour en bois - ainsi que 800 mètres de canalisations à travers le récif. Le but est d’installer l’eau courante et l’électricité, permettant la création de sanitaires et d’un système de climatisation.

La bactérie ciguatera

risque

de se propager

à cause

des travaux

Ce chantier aura pour conséquence la destruction d’une partie non négligeable du récif et la perturbation de la vie sous-marine ; les locaux craignent également la propagation de la bactérie ciguatera dans le récif, à cause des mouvements de sols occasionnés par les travaux. Cette bactérie empoisonne les poissons, les rend toxiques et non consommables par les populations locales, dont certaines dépendent principalement de la pêche pour vivre.

Dans le pire des scénarios, le chantier pourrait causer une déstabilisation durable du récif, menant à terme à une disparition de la vague de Teahupoo, véritable mythe pour les surfeurs. Outre son importance écologique, cette vague possède une place particulière dans les rites des populations locales, pour lesquelles le surf est associé à la renc...


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