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Joël Guerriau suspendu d’Horizons, Édouard Philippe va appeler Sandrine Josso, indique le parti

Après la suspension de Joël Guerriau, Edouard Philippe (ici en mars 2023) va appeler Sandrine Josso
LUDOVIC MARIN / AFP Après la suspension de Joël Guerriau, Edouard Philippe (ici en mars 2023) va appeler Sandrine Josso

POLITIQUE - Réactions immédiates. Le sénateur Joël Guerriau, soupçonné d’avoir drogué à son insu une députée et mis en examen vendredi, a été suspendu samedi 18 novembre par le groupe Les Indépendants au Sénat, après l’avoir été par son parti Horizons.

« Dans l’immédiat, le groupe Les Indépendants au Sénat, qui s’est réuni ce jour (samedi), a décidé, conformément à ses statuts, la suspension du sénateur Guerriau (...) et l’engagement d’une procédure disciplinaire pouvant déboucher sur une exclusion », indique le groupe Les Indépendants - République et Territoires (Lirt) dans un communiqué publié samedi en début d’après-midi.

Un peu plus tôt, le Bureau politique d’Horizons, le mouvement dirigé par Édouard Philippe avait lui aussi décidé la suspension immédiate du sénateur, et le lancement d’ « une procédure disciplinaire pouvant conduire à une exclusion définitive. » Le parti a également fait savoir à l’AFP que l’ancien Premier ministre allait appeler la plaignante Sandrine Josso, députée du MoDem.

Le sénateur placé sous contrôle judiciaire

Sollicitée par l’AFP, la présidence du Sénat n’avait pas réagi dans l’immédiat à ces annonces. Joël Guerriau, 66 ans, est élu à la chambre haute depuis 2011. Il siège au Bureau du Sénat en tant que Secrétaire et occupe la fonction de vice-président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées.

Le groupe Les Indépendants, composé pour partie de sénateurs du parti Horizons, compte 18 membres en comptant Joël Guerriau depuis le renouvellement sénatorial de septembre 2023. Le sénateur a été mis en examen pour « administration à une personne, à son insu, d’une substance de nature à altérer son discernement ou le contrôle de ses actes pour commettre un viol ou une agression sexuelle », et placé sous contrôle judiciaire vendredi soir.

Selon le parquet de Paris, la plaignante se serait sentie mal après avoir pris un verre dans la nuit de mardi à mercredi au domicile parisien du sénateur, avec qui elle n’entretenait pas de relation intime.

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