J.K. Rowling fête ses 55 ans : retour sur les polémiques de la créatrice de la saga Harry Potter
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De nombreuses critiques
Ses tweets jugés transphobes ont valu à J.K. Rowling de nombreuses réponses et critiques. On peut noter celle de la chanteuse américaine Mary Lambert, qui s'indignait : "Les femmes trans sont des femmes et elles se battent pour leur vie. Lorsque vous procédez à cette exclusion de la transidentité, vous rendez leur vie infiniment plus difficile. Honte à vous". Quant à la journaliste Beth McColl, elle rétorquait à l'écrivaine : "Vous êtes capable d'imaginer tout un monde de magie mais vous ne pouvez pas imaginer que les hommes trans existent ?". - 2/12
Accusée de transphobie
La polémique autour de la transphobie de J.K. Rowling a débuté en décembre 2019. L'élément déclencheur ? Un message de soutien de l'autrice à Maya Forstater, une fiscaliste licenciée pour avoir posté un tweet transphobe. Sur Twitter, l'écrivaine avait écrit : "Habillez-vous comme vous voulez. Appelez-vous comme il vous plaît. Dormez avec l’adulte consentant de votre choix. Vivez votre vie en paix et sécurité. Mais forcer les femmes à quitter leur travail pour maintenir que le sexe est réel ? #JeSoutiensMaya". Ce tweet avait récolté 76 000 retweets, 213 000 likes et 38 000 réponses, dont la plupart étaient très critiques. - 3/12
De nouvelles accusations en juin 2020
Six mois plus tard, le 6 juin 2020, J.K. Rowling refait la Une de l'actualité pour de nouveaux messages jugés transphobes. Encore sur Twitter, la Britannique fait scandale en réagissant à un article du média devex.com dont le titre était "Créer un monde post-Covid-19 plus égalitaire pour les personnes qui ont leurs règles". En citant ce titre, l'autrice a ajouté : "'Les personnes qui ont leurs règles'. Je suis sûre qu'on avait un mot pour désigner ces personnes, avant. Que quelqu'un m'aide. Fammes ? Fommes ? Fimmes ?". Là encore, elle est taxée de transphobie par des milliers d'internautes. Ce qui lui est reproché ? Le fait d'assimiler les femmes aux menstruations, sachant que des hommes transgenres ont leurs règles et qu'une partie des femmes ne les ont pas. Yahoo Actualités, c’est mieux dans l’application
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Daniel Radcliffe contre J.K. Rowling
Parmi toutes les réactions outrées des internautes, anonymes ou célèbres, on retrouve celle de Daniel Radcliffe. L'interprète du sorcier le plus connu de la planète a ainsi publié un essai sur le site de Trevor, un organisme dédié à l'intervention et à la prévention du suicide pour les personnes LGBT+. Il y déclarait : "Les femmes transgenres sont des femmes". Avant de poursuivre : "Il est clair que nous devons faire davantage pour soutenir les personnes transgenres et non binaires, ne pas invalider leur identité et ne pas leur causer de dommages supplémentaires". - 5/12
Emma Watson contre J.K. Rowling
De son côté, Emma Watson s'est également dressée contre J.K. Rowling, écrivant sur Twitter : "Les personnes trans sont qui elles disent être et méritent de vivre leur vie sans être constamment remises en question, ou qu’on leur dise qu’elles ne sont pas qui elles disent être. [...] Je veux que mes followers trans sachent que moi et de nombreuses personnes dans le monde entier vous voyons, vous respectons et vous aimons pour qui vous êtes". - 6/12
Les explications de J.K. Rowling
Après cette polémique qui a fait le tour du monde, J.K. Rowling a tenté des explications sur son blog. Le titre de son édito ? "Cinq raisons de s'inquiéter du nouveau militantisme trans". Elle y explique "que le nouveau militantisme trans a un impact significatif sur de nombreuses causes que je soutiens, car il pousse à éroder la définition légale du sexe et à la remplacer par le genre". Puis, elle fait comprendre qu'elle a été victime de violences conjugales plus jeune : "Cela fait maintenant plus de vingt ans que je suis sous les projecteurs et je n'ai jamais parlé publiquement d'être une survivante de violences conjugales et d'agressions sexuelles". Sa conclusion ? "Je refuse de m'incliner devant un mouvement qui, à mon avis, fait un tort démontrable en cherchant à éroder la 'femme' en tant que classe politique et biologique et en offrant une couverture à des prédateurs comme peu d'autres avant lui". Des explications qui n'ont pas fait l'unanimité. Yahoo Actualités, c’est mieux dans l’application
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Déjà une polémique sur la transphobie en 2018
Avant ces deux polémiques ces six derniers mois, J.K. Rowling avait déjà été accusée de transphobie en 2018. La cause ? Elle avait liké un tweet qui disait "Les hommes habillés en robe récoltent plus de solidarité masculine que je n'en ai jamais eue. C'est misogyne !". Les réactions de la communauté LGBT+ avaient été immédiates. Forçant un porte-parole de l'autrice à faire une déclaration, qui n'avait, là encore, pas convaincu grand monde : "J'ai bien peur que J.K. Rowling ait eu un réflexe maladroit de personne d'âge mûr. Ce n'est pas la première fois qu'elle aime une publication en tenant mal son téléphone". - 8/12
Critiquée à cause de Johnny Depp
Fin 2017, J.K. Rowling doit répondre à une nouvelle controverse. Le casting du film Les Animaux fantastiques 2, tiré de son œuvre, fait scandale. Pourquoi ? Parce que Johnny Depp, fraîchement accusé de violences conjugales envers Amber Heard, en fait partie. Il y joue le rôle de Gellert Grindelwald. Face aux interrogations des fans, qui ne comprennent pas que l'acteur soit maintenu à l'affiche, l'écrivaine réagit sur son blog. "Je comprends pourquoi certains sont confus ou en colère avec son non-remplacement. Personnellement, mon impossibilité [légale] de parler ouvertement aux fans de ce sujet m'est difficile, frustrante et parfois douloureuse. Cependant, les accords qui ont été signés pour protéger la vie privée de Amber Heard et Johnny Depp, qui ont tous les deux exprimé leur envie d'avancer, doivent être respectés. De ce que nous savons de ces circonstances, les réalisateurs et moi-même sommes non seulement à l'aise avec ce casting, mais véritablement heureux d'avoir Johnny pour jouer un rôle si important dans les films", a-t-elle écrit à ce sujet à l'époque. - 9/12
Une polémique sur le manque de diversité de ses personnages
Avant ces polémiques sur la transphobie, J.K. Rowling a fait couler beaucoup d'encre à cause des personnages créés pour la saga Harry Potter. Selon de nombreux fans, ses personnages manquaient cruellement de diversité. Ainsi, en 2007, l'écrivaine dévoile qu'Albus Dumbledore est gay. Elle affirme qu'il a eu une relation avec Gellert Grindelwald. Une information confirmée en 2019, qui a fait parler. Certains internautes reprochaient ainsi à l'autrice de ressortir cette information pour "attirer l'attention" et faire le buzz autour de son œuvre. À ce sujet, un twittos écrivait : "Certains fans ont tellement fait de forcing pour réclamer un personnage gay qu’après la fin de son œuvre, [elle] leur a donné un os à ronger avec un Dumbledore gay". Yahoo Actualités, c’est mieux dans l’application
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Accusée de racisme par les Amérindiens
En mars 2016, J.K. Rowling publie une nouvelle sur l'origine de la magie aux États-Unis. Dans celle-ci, elle évoque les "changeurs de peau", des hommes qui peuvent se transformer en animal. Un mythe de la tribu des Navajo, qui ne vont pas apprécier cette réappropriation de leur histoire par l'écrivaine britannique. Sur Twitter, une universitaire cherokee lance ainsi à la Britannique : "Ce n'est pas votre monde. C'est notre monde (réel) amérindien. Et les histoires sur les changeurs de peau ont un contexte, des racines et une réalité". Parmi les centaines de critiques qu'a reçu la maman d'Harry Potter pour cette affaire, certaines dénonçaient un certain "racisme". "Nous disons qu'il y a un problème quand des non-Amérindiens continuent à utiliser des stéréotypes dépassés et racistes pour dépeindre leurs personnages amérindiens", écrivait ainsi Johnnie Jae, membre de la communauté indigène des Otoe-Missouria. - 11/12
Accusée de plagiat
Retour en juin 2009. À cette date, les ayants droit de l'auteur Adrian Jacobs lancent des poursuites contre l'éditeur de la saga Harry Potter, Bloomsbury. La cause ? Ils accusent l'éditeur et J.K. Rowling de plagiat. Selon eux, Harry Potter ressemblerait étrangement à l'œuvre The adventures of Willy the Wizard No 1 Livid Land, d'Adrian Jacobs. L'autrice ne tarde pas à réagir, affirmant qu'elle n'a "jamais entendu parler de l'auteur ou de son livre". Elle ajoutait que ces accusations étaient "infondées" et "absurdes". Les héritiers d'Adrian Jacobs réclamaient un dédommagement de plus de 590 millions d'euros et l'interdiction des ventes du tome 4 de Harry Potter. Dans cette affaire, la Britannique a finalement été blanchie, deux ans plus tard. - 12/12
J.K. Rowling et ses prises de position
J.K. Rowling n'a pas sa langue dans la poche. Et sur Twitter, où elle compte 14,3 millions d'abonnés, elle n'hésite pas à donner son avis sur l'actualité. Elle s'est prononcée contre le Brexit, elle a clashé Nicolas Sarkozy quand celui-ci avait décrit le burkini comme une "provocation", elle affiche son soutien pour le parti travailliste britannique (mais n'hésite pas à montrer son désaccord quand il le faut), et elle attaque Donald Trump. Autant de prises de position qui lui valent de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux. Mais cela ne l'empêche pas de continuer de donner son avis !