Jimmy Mohamed à la tête du Mag de la santé : "Je veux montrer que Marina Carrère d’Encausse et Michel Cymes ont eu raison de me faire confiance"
On a bien failli enterrer Le Mag de la santé l’an dernier. Comment a-t-il été réanimé ?
Jimmy Mohamed : Il a été sauvé in extremis : un massage cardiaque, et le coeur est bien reparti. (Rires) On est soulagé que l’émission soit prolongée, pour très longtemps, je l’espère. Ce magazine de service public, qui existe depuis vingt-cinq ans, a une base solide de téléspectateurs. Beaucoup de patients, d’associations, de soignants et de scientifiques se sont mobilisés pour le sauver. France Télévisions a donc décidé de le garder tout en le renouvelant…
En quoi vous paraît-il utile aujourd’hui ?
Depuis la crise du Covid, on a vu émerger des thèses complotistes et beaucoup de fake news. On a besoin d’une information médicale fiable, validée par les pairs et la science. Le Magazine de la santé en est le garant !
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Quel est votre état d’esprit au moment d’en reprendre seul les rênes ?
Je suis hyperexcité, heureux et un peu stressé, parce que c’est une sacrée responsabilité. Mais j’ai hâte d’instaurer un nouvel élan, tout en gardant des codes. Il s’agit d’alerter sur la santé, en alliant sérieux, humour et bienveillance. On peut évoquer le prolapsus rectal, sans faire une blague graveleuse autour du rectum. Mais on a le droit d’avoir un fou rire en parlant d’anus. Notre objectif est d’être pédagogique et très ludique.
À quoi ressemble ce nouveau magazine ?
Il commence par un journal d’actualité de 10 à 15 minutes, avec un reportage pour décrypter une information médicale qui a circulé. Vous avez entendu parler d’un nouveau médicament contre Alzheimer ? On vous dit s’il est ou non porteur d’espoir. On donne aussi des infos insolites qui permettent de s’amuser sans se moquer… Enfin, le nouveau format, Le Pouls de la France, montre les initiatives positives prises dans les territoires pour répondre à des problématiques concrètes, comme le manque de médecins traitants.
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