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Les jihadistes tout proches de Kobané, vidée de ses habitants

Des réfugiés kurdes en Turquie, près du poste-frontière turc de Mursitpinar, non loin de la ville de Suruc, le 30 septembre. Le poste-frontière touche la ville kurde syrienne de Kobané.

La ville kurde de Syrie, également appelée Aïn al-Arab et située contre la frontière turque, semble sur le point d'être prise d'assaut par les combattants de l'Etat islamique.

La ville syrienne kurde de Kobané à la frontière avec la Turquie était jeudi presque totalement vidée de ses habitants, les jihadistes de l’Etat islamique (EI) se trouvant à moins d’un kilomètre de l’entrée est, selon une ONG syrienne. «Entre 80 et 90% des habitants des résidents de Kobané et des villages environnants sont désormais des déplacés ou réfugiés par crainte d’un assaut imminent sur la ville par l’EI», a indiqué à l’AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). «Il reste encore quelques milliers de civils dans la ville», a-t-il précisé.

D’après l’ONG, les jihadistes ne sont plus qu’à «quelques centaines de mètres» de Kobané, troisième ville kurde de Syrie, frontalière de la Turquie. «L’EI a avancé vers Kobané (nom kurde la ville d’Aïn al-Arab) à partir des fronts sud-est et ouest d’où les combattants des Unités de protection du peuple (YPG, principale milice kurde) se sont retirés», avait auparavant indiqué Rami Abdel Rahmane. «Il y a de véritables craintes que l’EI puisse parvenir très bientôt à Kobané», d’après lui.

Le progression de l’EI est intervenue malgré des raids de la coalition internationale menés contre ses positions dans ce secteur pour l’empêcher d’avancer en direction de Kobané, défendue avec acharnement par les forces kurdes depuis deux semaines. «Les combats ces dernières 24 heures sont les plus féroces depuis le début de l’offensive de l’EI», le 16 septembre pour prendre cette ville, a poursuivi Abdel Rahmane. «Il y a des doutes sur la capacité des combattants kurdes à résister, l’EI utilisant des chars et d’autres armes lourdes dans leur assaut.»

Selon lui, les combattants kurdes «qui sont inférieurs en nombre et en armement» ont été forcés de se retirer de la ligne de front à l’ouest de Kobané afin de pouvoir (...)

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