Jeux paralympiques de Paris : la transformation du stade Tour Eiffel pour le cécifoot

PARIS 2024 - On prend le même et on recommence. Après les Jeux Olympiques, les sites se transforment pour accueillir les Jeux paralympiques. Parmi eux, le stade Tour Eiffel, utilisé comme terrain de beach-volley, qui accueillera le cécifoot à partir du 1er septembre.

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Mais où sont passées les 400 tonnes de sable ? C’est la première question que l’on se pose en découvrant ce terrain en cours de métamorphose, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête de l’article. Ça a été l’un des principaux enjeu, comme l’explique Gautier Joubert, responsable des infrastructures pour le stade Tour Eiffel et l’arena Champ de Mars.

« Le parti qu’on a pris, c’est de conserver le terrain de beach-volley. Donc, le sable est toujours là. Vous voyez d’ailleurs qu’il en reste un petit peu tout autour de la plateforme. On a décidé de le conserver et de le recouvrir. »

Conserver le sable apporte aussi un avantage : celui d’absorber le son. C’est l’un des éléments essentiels du cécifoot puisque les joueurs se dirigent au son grâce aux grelots contenus dans le ballon, ainsi qu’aux guides qui sont à l’extérieur du terrain.

Autre changement : le nombre de places. Il a fallu en retirer 500 entre les deux épreuves, le terrain de cécifoot étant plus grand que celui du beach-volley. Ça n’empêchera pas, pour autant, d’avoir de l’ambiance dans le stade... mais à certains moments seulement.

Tout comme pour les matchs de tennis, ceux de cécifoot se déroulent dans le silence pour permettre aux joueurs d’entendre correctement les grelots du ballon et les instructions des guides. Un silence uniquement rompu par l’explosion de joie des joueurs, comme du public au moment d’un but.

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