Jeux paralympiques: Liliane Mukobwankawe, référence d'un volley assis au fort essor au Rwanda

Seize équipes sont en lice en volley assis, aux Jeux paralympiques : huit chez les hommes et huit chez les femmes. Chez ces dernières, le Rwanda, champion d’Afrique, est présent pour la 3e fois consécutive durant cet événement, après Rio et Tokyo. Les Rwandaises ont subi le 29 août la loi du Brésil, 3 sets à 0, pour leur entrée en lice. Mais elles comptent se refaire contre la Slovénie ce 31 août. Au Rwanda, ce sport a connu un fort essor ces dernières années, et s’est beaucoup structuré, notamment autour de Liliane Mukobwankawe, capitaine expérimentée et porte-drapeau du pays. Rencontre.

Avec notre envoyé spécial aux Jeux paralympiques, François Mazet

C’est un chauffard qui a coûté à Liliane Mukobwankawe une triple fracture du fémur en 1997, à l’âge de 8 ans. Dans un pays encore à terre, suite au génocide de 1994 contre les tutsis qui a emporté son père, le traitement n’est pas suffisant : l’infection débouche sur la perte de mobilité de sa jambe droite.

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Liliane Mukobwankawe a aujourd’hui 35 ans, deux enfants et abandonne deux jours par semaine son magasin de vêtements pour se consacrer au sport. Elle se félicite de voir la discipline se structurer dans le pays : « Le volley-ball assis s’est tellement développé au Rwanda… Maintenant, nous avons 18 équipes de clubs qui disputent un championnat chaque année, alors qu’au début il n’y avait que trois équipes. Même si vous êtes dans un village, il y a des équipes pour jouer pas très loin, car il y a des entraineurs dans chaque district. »


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