Des Jeux paralympiques historiques pour la délégation des réfugiés, qui rêve grand malgré les défis
La délégation des réfugiés a déjà raflé deux médailles de bronze aux Jeux paralympiques de Paris. Un succès historique qui force le respect et nourrit forcément des ambitions. Mais faire grandir une équipe de cette nature représente de nombreux défis.
Huit athlètes, deux médailles, et les Jeux paralympiques ne sont pas encore terminés. C’est un sacré ratio que présente la délégation des réfugiés, pour laquelle la taekwondoïste Zakia Khudadadi et le coureur de 400m non-voyant Guillaume Atangana et son guide Donard Ndim Nyamjua ont ramené les deux premières breloques de la toute jeune histoire de cette équipe à part, née à Rio en 2016. Avec deux athlètes à l’origine, puis six à Tokyo et désormais huit à Paris, la délégation des réfugiés grossit tranquillement, et va désormais pouvoir pousser sur un terreau de médailles. Car ces deux morceaux de bronze en inspireront forcément, parmi les 120 millions de réfugiés dans le monde, à persévérer dans leur sport, quand bien même leur vie de déplacement permet rarement un cadre propice à la haute performance.
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