Jeux paralympiques : une flamme pour changer le regard sur les personnes en situation de handicap

Quelques semaines après le relais olympique, c'est au tour de la flamme paralympique de connaître un vif succès. Allumée samedi en Grande-Bretagne, berceau historique de ces Jeux, elle a ensuite parcouru la France pendant quatre jours. À Fontainebleau, elle a été portée dans un même élan par des personnes valides et des personnes en situation de handicap. Une belle manière de lancer les Jeux paralympiques et surtout de lutter pour plus d'inclusivité.

Sur le bord du chemin, les spectateurs scandent leurs prénoms : "Nadia ! Nolwenn ! Dominique ! Kévin ! Samia ! Florian !" Ce sont les héros du jour. Avec fierté, ils se repassent la flamme paralympique, mardi 27 août, dans le cadre d'un relais collectif au sein du Centre national des sports de la défense (CNSD), un complexe des Armées, à Fontainebleau. Alignés, personnes valides et personnes en situation de handicap ne forment qu'une seule et même chaîne.

"C'est super, c'est super !", ne cesse de répéter Claudio Ye, vêtu de la désormais célèbre tenue des relayeurs, la même que celle utilisée lors du passage de la flamme olympique. "C'est une fois dans notre vie", ajoute sa partenaire Maëlle Le Padellec, tout en s'excusant de ne pas trouver les bons mots pour exprimer son émotion.

"Je ne pensais pas faire cela un jour. On fait partie de la grande histoire aujourd'hui", explique Valérie Chevalier, l'une des accompagnatrices. "On est là pour la même chose. Cela fédère et nous permet d'avancer et de faire en sorte que ce soit moins considéré comme une tare d’être handicapé."

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