Jeux paralympiques: la déception de l’athlète mauricienne Anaïs Angeline
La Mauricienne Anaïs Angeline a fini sixième du saut en longueur (catégorie T37), ce 1er septembre, aux Jeux paralympiques de Paris 2024. Une grosse déception pour celle qui est vice-championne du monde en titre de la discipline et qui voulait tellement décrocher une médaille pour rendre fier son coach et père.
De notre envoyé spécial aux Jeux paralympiques 2024,
Alors que Maurice attend désespérément sa deuxième médaille olympique après celle du boxeur Bruno Julie en 2008, les regards y sont désormais tournés vers les Jeux paralympiques où le pays tente, là, de décrocher son tout premier podium.
Mais c’est assez mal parti pour l’instant puisque la cheffe de file des six Mauriciens présents en France, Noemi Alphonse, a raté sa première sortie parisienne (sur 800 mètres), ce 1er septembre 2024 à Saint-Denis, elle qui est pourtant multi-médaillée aux Championnats du monde de para-athlétisme.
Un sort partagé également par Anaïs Angeline qui, elle aussi, avait brillé aux Mondiaux 2024, au Japon, en mai dernier, en saut en longueur, catégorie T37 (pour les athlètes avec une coordination limitée d’un côté du corps). « Après Kobé, où j’ai été vice-championne du monde, finir sixième ici aux Jeux, c’est décevant pour moi, parce que j’ai travaillé dur. Quand je vois ma performance du jour, ça m’attriste », glisse-t-elle.
Anaïs Angeline, qui disputait à Paris ses deuxième Jeux après ceux de Tokyo : la troisième sera la bonne, à Los Angeles, en 2028.