Jeux paralympiques: la Côte d'Ivoire, à la recherche du temps perdu [5/6]

Cinquième épisode de notre série consacrée aux pays phares des Jeux paralympiques. Aujourd'hui gros plan sur la Côte d'Ivoire, qui fait figure d'exception en Afrique subsaharienne francophone, alors que la plupart des pays de la zone n'ont jamais gagné de médaille aux paralympiques, les Ivoiriens en ont eux remporté cinq, dont trois en or... Mais aucune depuis Rio en 2016. Cette année à Paris la Côte d'Ivoire alignait quatre athlètes et misait beaucoup sur son para-taekwondoïste Michel Boli Bi. Comme son idole Cheick Cissé, médaillé de bronze aux Jeux olympiques le mois dernier, le jeune athlète rêvait d'une médaille au Grand Palais. Martin Guez a suivi l'espoir ivoirien, qui est un peu l'arbre qui cache la forêt.

Cet article est le cinquième d’une série sur les pays phares des Jeux paralympiques.

Michel Boli Bi est accueilli comme un prince au Grand Palais par son comité de soutien. Malgré une défaite d’un point en 8e de finale, cet étudiant en comptabilité, né à Oumé près de la capitale Yamoussoukro, savoure le moment. « C'est une première pour moi. J'ai perdu au premier tour. Mais bon, je suis fier de mon travail. Je suis très heureux pour le drapeau que j'ai représenté ».

« Je ne me considère pas en tant que handicapé. Je vois ça comme une bénédiction »

Cette année, la Côte d’Ivoire ne présentait que quatre para-athlètes. Difficile dans ces conditions d’espérer ramener des médailles. Un exemple parmi tant d’autres en Afrique subsaharienne où de nombreux talents restent inexploités.


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