Jeux paralympiques: comment la boccia a changé la vie des athlètes tunisiens en lice à Paris
Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont débuté ce 28 août. Parmi les disciplines propres à cet événement, il y a la boccia, un jeu aux racines italiennes, apparenté à la pétanque. Le but est le même: placer ses boules, rouges ou bleues, au plus près d'une boule blanche, qu'on appelle le « jack ». Il y a quatre catégories selon les handicaps des joueurs. Tous sont en fauteuil, mais certains ont le soutien d'un assistant. Ce 29 août ont débuté les matches de poules en individuel, avec, pour ce qui est des Africains, des athlètes égyptiens, sud-africains et tunisiens. Rencontre avec l'équipe tunisienne à l'issue d'un de ses entrainements, avant son entrée en lice ce jeudi.
Avec notre envoyé spécial aux Jeux paralympiques, François Mazet
Ce sont leurs premiers Jeux paralympiques, et même l'une des premières fois qu'ils quittent la Tunisie pour participer à une compétition internationale : Ayed Ben Youb, 25 ans, Maha Aounallah, 26 ans, et Achraf Tayahi, 31 ans, ont tous découvert la boccia dans des centres spécialisés. Et pour eux qui souffrent de handicaps moteurs sévères depuis leur naissance, ce sport a changé leur vie, explique Achraf Tayahi : « J'ai découvert ce sport au centre, et me voilà un athlète paralympique. C’est formidable ! La boccia m'a beaucoup aidé, à communiquer avec les autres, à m'intégrer, à rencontrer des gens. C'est une grande fierté : ça me donne l'impression de faire quelque chose de positif, participer à ce grand événement. Et j'espère faire un bon résultat. La boccia, c'est devenu toute ma vie, mon âme, mon amour... »