Jeux paralympiques 2024 : Arjola Dedaj concourt avec des masques incroyables et a tout donné à Paris
JEUX PARALYMPIQUES - Pour la deuxième journée des compétitions de para athlétisme au Stade de France, ce vendredi 30 août, une concurrente italienne n’est pas passée inaperçue.
Lors de la finale du saut en longueur T11, Arjola Dedaj s’est particulièrement distinguée car elle portait lors de ses sauts un masque en forme de papillon géant, assorti à la couleur bleue de sa tenue.
Le flow d'Arjola Dedaj est absolument monumental ! #Paris2024 pic.twitter.com/0jDymKsUzY
— Etienne Goursaud 🇫🇷 (@EtienneGoursaud) August 30, 2024
ARJOLA DEDAJ QUARTA PER UN CENTIMETRO NEL SALTO IN LUNGO T11 😲 🇮🇹
L'amarezza per il podio mancato per pochissimo dall'azzurra, sfuma via considerando la sua grande prestazione, da record italiano all'ultimo salto (4.75 metri).
Misura che non è bastata per superare la spagnola… pic.twitter.com/8WTtTcTtkT— Vita Sportiva (@vitasportivait) August 30, 2024
Che bella la mascherina di Arjola Dedaj 🥹 🥰 🦋#Paralimpiadi2024 pic.twitter.com/VTazLVRRDK
— Samuele (@BlueBandit_16) August 30, 2024
L’Italienne a échoué au pied du podium, mais elle a tout de même battu son record personnel, avec une marque à 4,75 m. Dans cette discipline, le record du monde est détenu par la Brésilienne Silvania Costa de Oliveira à 5,46 m.
La Française Deyla Boulaghlem a elle terminé juste derrière, à la cinquième place, avec un meilleur saut à 4,48 m.
Des masques hauts en couleur
Dans la catégorie de handicap T11, les sportifs ont une déficience visuelle quasi totale. Certains peuvent distinguer un objet à 25 cm, mais tous concourent avec des lunettes noires ou un masque et un guide voyant.
Selon l’OMAR (Observatoire des maladies rares), Arjola Dedaj souffre de rétinite pigmentaire, une maladie rétinienne héréditaire dégénérative qui entraîne une perte progressive de la vision nocturne et du champ visuel périphérique. Ce qui réduit considérablement l’acuité visuelle et peut même conduire à la cécité. Dans le monde, environ 1,5 million de personnes sont touchées par cette maladie.
Les Jeux paralympiques de Paris ne sont pas terminés pour la para-athlète italienne, qui doit désormais participer aux séries du 100 m T11 lundi 2 septembre.
Arborera-t-elle un masque différent ? Peut-être, quand on voit sur son compte Instagram qu’elle en change souvent lors des compétitions qu’elle dispute. À Kobe au Japon, lors des championnats du monde paralympiques 2024, elle en avait porté un doré avec des plumes aux couleurs de l’Italie.
Lors de ces mêmes championnats du monde, elle en avait aussi sorti un autre tout bleu, dans le style du carnaval de Venise.
Cette passion pour les masques, Arjola Dedaj la cultive depuis longtemps. « Je les ai toujours aimés depuis le tout début, depuis que j’ai participé à mes premières compétitions internationales », expliquait-elle dans une interview en 2017, citant plusieurs des motifs qu’elle a déjà portés : « un chat », « Spiderman », « le drapeau italien », « les yeux d’une poupée »... Pour ce dernier, elle racontait d’ailleurs que c’était à l’époque le souhait d’une petite fille de 11 ans, l’enfant de ses amis.
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