Jeux Paralympiques 2024 : comment les épreuves peuvent-elles être équitables ?

Ce mercredi 28 août aura lieu la cérémonie d’ouverture des Jeux Paralympiques de Paris 2024. Elle marque le lancement de 549 épreuves, pour 22 sports. Face à la multiplicité et la complexité des handicaps, moteurs, visuel, mental etc., vous vous demandez peut-être comment garantir des épreuves équitables entre chaque concurrent. Sciences et Avenir vous éclaire sur le sujet.

C’est le jour J ! A quelques heures de la cérémonie d’ouverture des Jeux Paralympiques de Paris 2024, voici quelques clefs pour comprendre la classification des compétitions à venir.

Les Jeux Paralympiques de Paris comptent 549 épreuves médaillées pour 23 disciplines, contre 329 pour la quarantaine de disciplines des Jeux Olympiques passés. Cet écart s’explique par la diversité des catégories d’épreuves au sein de chaque sport paralympique, en fonction du handicap des athlètes. Par exemple, en para athlétisme, il existe une épreuve de 100 mètres réservée aux personnes non-voyantes, distincte de celle des personnes présentant un handicap mental. Et certaines catégories, comme celle des courses en fauteuil roulant, sont aussi divisées en plusieurs épreuves, en fonction du degré du handicap des athlètes.

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Une épreuve = une lettre + un chiffre

Avant de concourir, les sportifs sont donc classés. "Cette classification est réalisée par des professionnels du monde médical et technique qui ont pour mission d’évaluer l’impact du handicap sur le geste sportif et la performance de l’athlète", résume le site des Jeux de Paris 2024. Ainsi, chaque épreuve met en compétition des athlètes dont le degré de handicap est similaire. Alors comment fonctionne la classification ?

En visionnant les épreuves, vous constaterez que chacune d’entre elles est associée à un code : une lettre accolée à un chiffre. La lettre fait référence au sport, en anglais. La natation est nommée avec un S pour "swimming". Le para aviron est associé à deux lettres : PR pour “para rowing”.

A cette lettre est associé un nombre. Plus il est grand, plus le handicap est léger. Prenons le judo par exemple. Les athlètes sont répartis en deux catégories, les judokas malvoyants, J2, et les judokas non-voyants, J1.

Parfois la lettre n’est pas associée à un seul chiffre, mais deux. Le premier indique le type de handicap : visuel, intellectuel, moteur, [...]

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