Jeux olympiques. De la Suisse à Tokyo, l’odyssée sportive des athlètes réfugiés

Le Temps a rencontré des athlètes réfugiés en Suisse qui se préparent à participer aux Jeux de Tokyo sous la bannière olympique. Ils sont 56 dans le monde à tenter de se qualifier pour la compétition au Japon à l’aide d’une bourse spéciale créée en 2016 par le Comité international olympique.

“On s’attendait à rencontrer des réfugiés et nous avons découvert des athlètes.” Le Temps brosse les portraits de cinq des six sportifs réfugiés qui préparent, en Suisse, les Jeux olympiques de Tokyo.

Tireuse à l’arc et coureurs érythréens, cycliste syrien, taekwondoïste iranien, plusieurs d’entre eux ont réchappé aux canots mortifères de la Méditerranée avant d’échouer au pays du chocolat, des montres et de Tesfaye Eticha, marathonien légendaire d’origine éthiopienne, “qui gagna tout ce qu’il était possible de gagner en Suisse […] mais ne put jamais participer à des grandes compétitions internationales”.

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Depuis 2016, le Comité international olympique (CIO) accorde une bourse spéciale aux athlètes possédant le statut de réfugié qui ne peuvent ou ne veulent plus défendre les couleurs de leur pays d’origine. Ils sont 56 cette année à s’entraîner pour concourir sous la bannière olympique.

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Après avoir été “ces migrants anonymes, arrivés d’Italie, de Grèce ou de Turquie”, ils s’exercent aujourd’hui dans les centres d’entraînement de l’un des pays les plus favorisés du

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