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Jeux olympiques : la Russie échappe à une suspension

Le Comité international olympique ne voulait pas que Rio 2016 ressemble à Los Angeles 84, que les Jeux olympiques se déroulent sans le moindre athlète russe. A l‘époque, Moscou avait décidé d’un boycott, alors que cette fois, c’est le spectre du dopage qui aurait pu conduire à ce scénario. Finalement, le CIO n’a pas suivi les recommandations du Tribunal arbitral du sport et de la Fédération internationale d’athlétisme qui préconisaient une suspension de la Russie après les révélations accablantes d’une commission indépendante sur un système de dopage organisé à l‘échelle du pays. Dopage : la Russie finalement autorisée par le CIO à participer aux JO de Rio https://t.co/l266zSmdra— Le Monde (@lemondefr) July 24, 2016 Pour le CIO, qui met en avant le principe de “justice individuelle”, ce sont les fédérations internationales qui devront statuer – au cas par cas – sur la possible participation des sportifs russes qui devront remplir certaines conditions. Première d’entre elles : ne jamais avoir été impliqué dans des affaires de dopage. C’est la raison pour laquelle Yuliya Stepanova, la lanceuse d’alerte à l’origine du scandale, ne pourra pas s’aligner à Rio. La spécialiste du 800 mètres, qui s’est exilée aux Etats-Unis, avait été suspendue de 2011 à 2013 en raison d’anomalies dans son passeport biologique. Russian athletes given chance to compete in Rio but IOC bans whistleblower Yulia Stepanova from competing as neutral athlete— AIPS (@AIPSmedia) July 24, 2016 Avant la décision du CIO, Moscou avait pris les devants en publiant une liste de 387 athlètes sélectionnés pour Rio.