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Les Jeux olympiques d’hiver refroidissent les candidats

La piste de bobsleigh en construction en mars 2017, avant les Jeux de Pyeongchang en Corée

A quatre mois des Jeux de Pyeongchang (Corée du Sud), à cinq mois de la date-butoir pour déposer une candidature pour les Jeux 2026, très peu de pays ont envie de s’offrir la méga fête des sports d’hiver.

Pour les Jeux olympiques d’été, c’est dans la poche : Paris 2024, Los Angeles 2028. Le Comité international olympique (CIO) «essaie même de [se] projeter aussi loin que 2032», explique son directeur des sports, Julien Dubi, puisque certaines villes, régions ou états ont déjà commencé à faire connaître leurs ambitions. Par exemple l’Inde, qui n’a jamais reçu l’événement, dont le président du comité national a annoncé son intérêt en juin passé. Ou bien l’Australie qui voudrait l’accueillir du côté de Brisbane. Ou encore l’Allemagne qui pense fédérer treize villes hôtes à l’Ouest (dont Bonn, Cologne, Dortmund et Düsseldorf). Les projets de Paris et Los Angeles, prévus pour ne pas déraper financièrement, sont même de nature à rassurer les investisseurs et les politiques, échaudés par les surcoûts des dernières éditions des Jeux, notamment celle de Rio, au Brésil, en 2016.

Pour les Jeux olympiques d’hiver, a contrario, c’est pas gagné. Les postulants pour 2026, successeurs de Pyeongchang (Corée du Sud) en 2018 et de Pékin en 2022, ne se bousculent pas vraiment au portillon. Dimanche, l’une des principales chances, Innsbruck, en Autriche, s’est évanouie après un référendum local défavorable. Les habitants du Tyrol ont rejeté l’organisation des Jeux à 53,35% et ceux d’Innsbruck à 67,41%, s’inscrivant dans une longue liste de rejets populaires qui a conduit aux retraits de plusieurs candidatures pour les Jeux d’été 2024 (Boston, Hambourg, Madrid, Budapest…). Plus tôt cette année, c’était le canton des Grisons, en Suisse, autour de la ville de Saint-Moritz, qui votait non aux Jeux 2026.

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Les Etats-Unis ont fait savoir cette semaine qu’ils visaient la date de 2030, ce qui leur permettrait de faire coup double après l’obtention des JO (...)

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