Jeux olympiques : le CIO dans le flou artistique concernant les sportifs russes et biélorusses
Alors que les Jeux olympiques de Paris se rapprochent à grands pas (26 juillet – 11 août 2024), la question des sanctions contre les athlètes russes et biélorusses continue d'être traitée au cas par cas par les fédérations. Le CIO assure qu'il tranchera "en temps utile", quitte à laisse des situations absurdes se développer.
Faut-il admettre les athlètes russes et biélorusses à Paris-2024 alors que la guerre continue de faire rage en Ukraine ? À quatorze mois des Jeux olympiques, le débat est loin d'être tranché. Le plus grand flou règne autour de la participation des Russes et Biélorusses : les fédérations internationales traitent au cas par cas la levée des sanctions à l'aune de leur interprétation des recommandations du Comité international olympique (CIO).
Leur présence, ou non, aux Jeux (26 juillet – 11 août 2024), doit encore être tranchée par le CIO, qui le fera "en temps utile", sans avoir fixé d'échéance. En attendant, les Fédérations internationales se divisent entre celles ayant ouvert la porte à leur retour et d'autres l'ayant fermé. L'athlétisme, par exemple, a maintenu ses mesures d'exclusion.
Le badminton également–: le secrétaire général de sa Fédération internationale (BWF), Thomas Lund, a toutefois expliqué "être en bon dialogue avec le CIO pour obtenir plus de clarté sur les voies à suivre", dans une déclaration transmise à l'AFP.
Avec AFP
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