Les Jeux de l’amitié : la réponse de Poutine aux JO de Paris
Absent des Jeux olympiques à Paris cet été, le drapeau russe flottera bien lors des Jeux de l'amitié en septembre, comme à Tokyo en 2021 et à Rio en 2016. Et pour cause, cet événement est organisé par la Russie, une sorte de réponse au bannissement par le CIO (Comité international olympique) de la bannière russe pour les JO. Seuls les athlètes russes qui ne soutiennent pas la guerre contre l'Ukraine pourront concourir, mais sous bannière neutre.
Et ce sera aux fédérations nationales russes de chaque sport de trancher sur l'intégration ou non de chaque athlète. La faute à une transgression répétée des règles antidopage via un système de dopage institutionnalisé, ce qui entraîne un conflit ouvert entre le CIO et le Kremlin depuis près de dix ans. « Il y a une réelle rupture entre le CIO et la Russie que l'on n'a pas vue depuis la guerre froide », constate Lukas Aubin, directeur de recherche à l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), spécialisé en géopolitique du sport et de la Russie.
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Alors, pour rester dans le jeu du sport mondial, la Russie organisera en septembre un contre-événement, les Jeux de l'amitié, qui réunira un peu moins de 8 000 athlètes autour de 35 sports, dont certains assez originaux, comme le padel, le MMA ou les échecs. Ces Jeux de l'amitié se tiendront à Moscou et à Ekaterinbourg. L'objectif ? « Ne pas être exclu du sport mondial et créer un nouvel ordre mondial du sp [...] Lire la suite