Chery, à l’instar de ses concurrents BYD, GreatWall et Geely, est un constructeur chinois indépendant qui va de succès en succès. Par opposition aux grands groupes d’État (SAIC, BAIC, FAW, Dongfeng), le développement de ces constructeurs a été beaucoup plus rapide, et plus intense. Car contrairement à leurs homologues publics, ils n’ont pas bénéficié de transferts de technologies de constructeurs étrangers, permises grâce aux précieuses coentreprises. Comme FAW-Volkswagen, Dongfeng-Peugeot, SAIC-General Motors par exemple. Ces indépendants se sont développés en autonomie, grâce au reverse-engineering. Vous savez, cette technique qui consiste à démonter un modèle existant. Pour en reproduire les pièces et monter une copie conforme. Si les modèles des débuts étaient de qualité bien inférieure, au fur et à mesure des années et des copies, ces constructeurs sont parvenus à monter en qualité et en gamme. Ils développent désormais leurs propres technologies, et leurs propres modèles.

Chery multiplie les gammes et les marques

Dans le cas de Chery, le groupe développe aujourd’hui une large gamme de modèles, et notamment des SUV et 4X4. Il y a ainsi les citadines QQ, les SUV Tiggo. Mais aussi les électriques eQ, et les berlines Arrizo. L’Omoda 5, un très ambitieux nouveau crossover, a fait quant à lui son arrivée en 2022, et introduit cette nouvelle gamme en grande première. Mais au-delà de ces modèles badgés Chery, le groupe a lancé d’autres divisions, distinctes....Lire la suite sur Autoplus