Publicité

Jeremstar : «Dans mon entourage, toutes les planches pourries vont être virées»

Jeremstar, à Paris, le 22 mars.

Deux mois de silence, c'est sans doute un record pour le spécialiste de la télé-réalité qui vit sur les réseaux sociaux, Jeremstar. Dans une opération de com tirée au cordeau par son avocate et sa communicante, l'homme aux millions d'abonnés parle à «Libération» du «Jeremstargate», auquel il ne veut plus être associé.

A la mi-janvier, un internaute, Aqababe, accuse Jeremstar de lui avoir volé un scoop concernant deux participants à une télé-réalité. Pour se venger, le blogueur publie une vidéo de Jérémy «Jeremstar» Gisclon en train de se masturber, aujourd’hui supprimée. Puis Aqababe s’en prend à l’entourage de Jérémy Gisclon. Il publie des captures d’écran, sonores ou vidéo, d’échanges qu’aurait eus Pascal Cardonna («Babybel» dans l’univers de Jeremstar) avec des jeunes. Nous les avions interviewés.

Deux garçons avaient porté plainte contre Pascal Cardonna pour viol sur mineur, rapportaient l’Obs et Libé. Après coup, Buzzfeed révélait qu’ils y avaient été incités, entre autres, par le paparazzi Jean-Claude Elfassi, qui les aurait mis en contact avec des avocats. Entre les lignes des plaintes, qui ont depuis été retirées par les deux garçons, on a pu lire que Jeremstar était complice de Pascal Cardonna, que Libération avait interviewé il y a quelques semaines. L’enquête est toujours en cours. Aujourd’hui, Jeremstar, qui a porté plainte contre Aqababe pour atteinte à la vie privée dès le début du grand déballage, contre-attaque. Il dit n’avoir «rien à [se] reprocher», et refuse le nom de «Jeremstargate», un temps donné à l’affaire.

Pourquoi sortir du silence maintenant ?

On parle d’une affaire sérieuse et grave, et les réseaux sociaux n’étaient pas l’endroit adapté pour régler ça. Je me suis mis en retrait, mais en deux mois je n’ai été ni convoqué, ni placé en garde à vue, ni mis en examen, ni même entendu comme témoin [il l’a toutefois été en tant que plaignant dans le cadre de sa plainte contre Aqababe, ndlr]. Je me suis mis à disposition de la justice, (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

Manifs: 323 000 personnes dans les rues de France
Financement libyen : les arguments de Nicolas Sarkozy passés au crible
On a compté les manifestants du 22 mars
Grèves, «Ebdo», Fourcade, Facebook : l'essentiel de l'actu de ce jeudi
PS dans le cortège: «Ils s’attendaient à être accueillis avec des roses?»