Quand Jean Sarkozy évoque sa jeune carrière : "J'ai sûrement ma part d'erreur" !

Quand Jean Sarkozy évoque sa jeune carrière : J'ai sûrement ma part d'erreur !

Jean Sarkozy, 24 ans, était vendredi matin au Conseil général des Hauts-de-Seine, à Nanterre. C'est à cette occasion que le fils du président Nicolas Sarkozy a accepté, à la pause déjeuner, de répondre aux questions du Journal du Dimanche. Un entretien exclusif dans lequel il a confié les difficultés rencontrées ces derniers mois dans la sphère politique, mais également son envie de persévérer dans le milieu, avec patience et sérénité. Silencieux depuis l'affaire de l'Epad (qui avait fait scandale), celui qui vient d'être réélu par les militants de l'UMP, délégué de la circonscription de Neuilly-Puteaux, a évoqué sa volonté de se faire discret sur la scène médiatique. "Ma place, c'est d'être ici et pas de courir les médias. Il me faudra sûrement plus d'une année pour remonter la pente. L'affaire de l'Epad fut évidemment une épreuve. Cela m'a coûté politiquement, mais cela m'a apporté humainement. Je me dis que la politique, c'est des cicatrices. En tout cas, cela n'a absolument pas altéré mon envie d'agir en politique", a-t-il déclaré. Prêt à mener à présent une ascension prudente après des débuts accélérés, il a ajouté : "J'ai été élu à 21 ans. J'en ai 24 et j'ai l'impression que c'est une éternité. On a dit que j'étais tombé dans la politique tout jeune. Mais c'est faux. Cela m'est tombé dessus à 20 ans. Ensuite, c'est sans doute allé trop vite. J'ai sûrement ma part d'erreur. On en fait tous. Mais je ne suis pas dupe. Il y a des gens qui essaient de m'instrumentaliser des deux côtés. N'est-ce pas ?" Concernant ses études - il a validé sa deuxième année de droit au bout de la troisième fois -, il a été blessé par les nombreuses critiques dont il a été la cible à ce propos. "Un jour, je suis une marionnette qui ne sait ni lire ni écrire. Un autre, je connais Machiavel par coeur. Je crois qu'on a fait, à peu de frais, beaucoup de démagogie sur mon dos", a lancé celui qui s'est récemment expliqué avec Patrick Devedjian, président du Conseil général des Hauts-de-Seine. Souvenez-vous, la phrase prononcée, le 22 octobre sur RTL ("Entre Nicolas Sarkozy et moi, il y a son fils"), l'avait atteint. Les cheveux tombants sur la nuque et l'allure amincie, le papa du petit Solal (qui fêtera sa première année le 13 janvier prochain), a expliqué s'être remis au sport et envisager de courir prochainement un semi-marathon. Son épouse Jessica a de quoi être fière de son bien-aimé.