Publicité

Jean-Paul Rouve au JDD : "Annie Cordy me disait souvent : 'Quand je vais mourir, on se souviendra de Tata Yoyo'"

Il lui avait encore parlé le mois dernier au téléphone. "Elle était affaiblie, forcément à 92 ans, mais elle avait bon pied bon œil. Elle râlait surtout de ne plus pouvoir donner de galas", raconte Jean-Paul Rouve. Le comédien-réalisateur, ancien membre de la troupe des Robins des Bois, a bien connu Annie Cordy, décédée vendredi à Vallauris (Alpes-Maritimes) et dont les obsèques auront lieu le 12 septembre à Cannes. "Une relation de grand-mère à petit-fils s'était nouée entre nous, poursuit le comédien-réalisateur. C'est une tristesse de la voir partir, même si elle a eu une belle vie. Depuis ­vendredi soir, plein de souvenirs remontent, sans faire de mauvais jeux de mots."

Les ­Souvenirs, justement! Leur rencontre remonte à l'année 2015, quand Jean-Paul Rouve réalise son film du même nom, adapté du roman de David Foenkinos. L'histoire de ­Madeleine, une grand-mère au caractère bien trempé qui fugue de sa maison de retraite pour aller à Étretat… Un rôle sur mesure pour cette femme éprise de liberté, dans lequel Annie Cordy impressionnait par la justesse de son jeu, sur le fil entre gravité et légèreté, émotion et rire. "J'avais tout de suite pensé à Annie. Je connaissais son immense talent de comédienne, notamment ses films dramatiques comme Le Passager de la pluie, La Rupture, Rue Haute… Annie était une grande tragédienne parce qu'elle était une grande comique, justement. L'inverse n'est pas ­toujours possible."

A 86 ans, elle continuait d'enchaîner les galas

À l'époque, bea...


Lire la suite sur LeJDD