Jean-Paul Belmondo est mort : voici sept de ses plus beaux rôles

Le magnifique est décédé.  est décédé lundi à son domicile à Paris à l'âge de 88 ans"Il était très fatigué depuis quelque temps. Il s'est éteint tranquillement", a précisé son avocat, Me Michel Godest. Celui qu'on surnommait Bébel a tourné dans 80 films et laisse derrière lui des rôles inoubliables : jeune premier dans A bout de souffle, en duo avec Alain Delon dans Borsalino ou encore commissaire de police dans Peur sur la ville, le polar culte d’Henri Verneuil.

À bout de souffle (1960)

Le film emblématique de la nouvelle vague, qui catapulte Jean-Paul Belmondo au rang de star tant son charisme irradie l’écran. Tourné en lumière naturelle et caméra à l’épaule par Jean-Luc Godard, ce drame écrit par François Truffaut avec la complicité de Claude Chabrol raconte l’itinéraire d’un petit voyou épris d’une étudiante américaine (Jean Seberg), poursuivi par la police depuis qu’il a tué un motard sur la route qui voulait le verbaliser. Clope au bec, mains dans les poches, le débutant frappe par sa beauté, sa fraîcheur et son insolence.

Léon Morin, prêtre (1961)

Sans doute l’un des rôles les plus sulfureux de Jean-Paul Belmondo, qui incarne un prêtre succombant au charme d’une de ses ouailles. Sous l’Occupation, une jeune veuve (Emmanuelle Riva) multiplie les discussions théologiques avec l’aumônier de sa paroisse. À mesure que leurs joutes verbales gagnent en intensité, elle est attirée par celui qui a fait vœu de chasteté. Orchestré par Jean-Pierre Melville, ce face‑à-face envoûtan...


Lire la suite sur LeJDD