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Jordan Bardella reconnaît une « maladresse » après ses propos sur Jean-Marie Le Pen

THOMAS SAMSON / AFP

Sur le plateau de BFMTV, dimanche 5 novembre, Jordan Bardella avait affirmé ne pas croire « que Jean-Marie Le Pen était antisémite ». Des propos qui ont vivement fait réagir ses opposants de gauche et dans la majorité, qui n’ont pas hésité à rappeler les nombreux dérapages du fondateur du Front national. Invité sur CNews, jeudi 9 novembre, le président du Rassemblement national est revenu sur ses propos.

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Face à Pascal Praud, il a estimé que Jean-Marie Le Pen s’était, en effet, « enfermé dans un antisémitisme qui a amené à une rupture politique en 2015 entre Marine Le Pen et son propre père ». Il a ainsi reconnu une certaine « maladresse » de sa part : celle de « considérer que le temps du retour à Jean-Marie Le Pen était derrière nous. Trop derrière nous ».

« Aucune ambiguïté » pour Marine Le Pen

Jordan Bardella est également revenu sur l’utilisation de cette « maladresse » par « les journalistes et chez les opposants politiques, pour créer un écran de fumée et masquer la racine réelle de cet antisémitisme décomplexé », a-t-il déploré, pointant du doigt « l’islam radical et une extrême gauche qui légitime cet antisémitisme »

De son côté, Marine Le Pen a également tenu à rappeler au micro de RTL qu’elle avait bel et bien exclu son père de son parti à cause de ses propos sur la Shoah. D’après elle, « il y a des sujets sur lesquels on ne peut laisser naît...


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