Jean-Luc Mélenchon surfe sur le débat

Jean-Luc Mélenchon, candidat de La France insoumise, lors du débat à la présidentielle, le 20 mars 2017, sur le plateau de TF1.

La bonne prestation du candidat de la France Insoumise a été remarquée sur les réseaux sociaux. Et il compte bien en tirer profit.

Lundi 20 mars : Jean-Luc Mélenchon arrive le premier au débat. Le candidat a l’habitude des plateaux mais cette fois c’est différent. Le moment est important : il rencontre ses adversaires directs dans sa course à l’Elysée. Il a passé son après-midi dans son QG, près de la gare du Nord, avec ses collaborateurs afin de préparer le débat. Le stress le gagne. En coulisse, il croise Emmanuel Macron. Ils discutent, abordent le «stress» réciproque. Le début est mitigé. Puis, Jean-Luc Mélenchon monte en puissance et lâche des punchlines. Elles tournent très vite, tel un gimmick, sur les réseaux sociaux.

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L’équipe du candidat guette le nom de son champion poussé sur les réseaux sociaux. Sur Twitter, durant le débat, le candidat est mentionné près de 420 000 fois. Un chiffre supérieur à celui de ses adversaires. Les vrais retombées arrivent le lendemain matin. Sophia Chikirou, directrice de la communication de la France Insoumise, pose les chiffres sur Twitter. En une nuit, Jean-Luc Mélenchon a enregistré plus de 16 000 soutiens sur sa plateforme, 13 000 abonnés sur Twitter et 20 000 copains sur Facebook. «Je connais mon candidat, sa force, je n’ai pas été surprise par sa prestation. Après chaque émission, on voit des nouveaux soutiens arriver. Cette fois, on a eu beaucoup plus de retours car le débat a été suivi par plus de neuf millions de téléspectateurs», explique-t-elle à Libération.

«Notre objectif est de convaincre les nouveaux arrivants»

Antoine Léaument a pour sa part été un peu plus surpris. Le jeune homme, qui est en charge des réseaux sociaux auprès de Jean-Luc Mélenchon, a vu son candidat rafler tous les sondages en ligne du type : «Qui a été le plus fort ce soir ?» Antoine Léaument voit plus loin, il analyse les progrès en séquence. Il mêle le débat à la marche pour la VIe République – (...)

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