Jean-Luc Mélenchon : «Avec Corbyn, c'est le début de notre histoire»
Le dirigeant de La France insoumise, qui a refusé de s'exprimer sur le Brexit, et le chef du Labour britannique ont échangé sur la crise de l'Europe en marge du congrès annuel du parti travailliste.
Dans la ville des Beatles, sur les docks réhabilités du grand port anglais de Liverpool, deux hommes conversent. En espagnol évidemment. Ils évoquent les idéaux qui ne les ont jamais quittés et dont ils ont parfois trouvé l’inspiration en Amérique latine, il y a plusieurs décennies.
Les parallèles sont nombreux entre Jeremy Corbyn, dirigeant du Labour britannique, et Jean-Luc Mélenchon, fondateur du mouvement La France insoumise (LFI). La pratique courante de l’espagnol n’était pas forcément le premier point commun auquel on aurait pensé. Et pourtant, «c’était mieux en espagnol, parce que mon anglais… J’ai fait la bêtise de boycotter cette langue pendant dix ans. A l’époque en Amérique latine, on ne parlait pas la langue des gringos», raconte le leader de LFI.
Jean-Luc Mélenchon est venu saluer Jeremy Corbyn sur ses terres, lors de la grand-messe annuelle du congrès du Labour. Les deux sexagénaires, 67 ans pour le premier, 69 pour le second, ont échangé pendant quarante-cinq minutes lundi. «On s’est déjà vu au moins deux fois, mais il y a très longtemps. Il faut dire qu’à l’époque, on était un peu dépressifs. J’étais un sénateur semi-éclairé de la gauche du parti socialiste…, rigole le leader de La France insoumise. Mais on a tous les deux fait preuve de ténacité.»
«Mêmes idées»
Depuis, Jeremy Corbyn est devenu le chef du parti de gauche le plus important d’Europe, avec 550 000 membres, et pourrait devenir Premier ministre britannique en cas d’élections anticipées. Jean-Luc Mélenchon est celui qui «s’est positionné comme l’opposant principal au président centriste Emmanuel Macron», a écrit le quotidien britannique de gauche, The Guardian.
Il est même, pour le mouvement d’activistes Momentum pro-Corbyn, devant lequel il devait s’exprimer lundi soir, «celui qui a échoué (...)
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