Jean-Luc Mélenchon appelle à "jeter à la poubelle" la loi "sécurité globale"

Jean-Luc Mélenchon (PHOTO D'ILLUSTRATION) - Thomas SAMSON / AFP
Jean-Luc Mélenchon (PHOTO D'ILLUSTRATION) - Thomas SAMSON / AFP

"Il faut jeter tout ça à la poubelle", a lancé ce samedi le leader de la France Insoumise Jean-Luc Mélenchon à propos de la loi "sécurité globale" contre laquelle il doit manifester dans l'après-midi à Marseille, dénonçant aussi des syndicats de police "factieux".

"Il n'y a pas de honte à reculer", a ajouté le député des Bouches-du-Rhône en citant le cas de précédents présidents de la République, comme François Mitterand sur "les écoles privées" ou encore François Hollande sur la "déchéance de nationalité".

Mélenchon dans le cortège marseillais

"A Marseille, cette manifestation prend un sens particulier puisque hélas, nous n'avons pas de films vidéos qui permettent de mieux comprendre" comment Zineb Redouane est morte, a affirmé Jean-Luc Mélenchon, lors de ce point presse organisé dans un ancien McDonald's situé dans les quartiers déshérités du Nord de Marseille et transformé en plateforme d'aide alimentaire.

Cette octogénaire est morte le 2 décembre 2018 à l'hôpital, 24 heures après avoir été touchée de plein fouet par une grenade lacrymogène tirée par la police, alors qu'elle fermait une fenêtre de son appartement dans le centre-ville, où des manifestations se déroulaient.

Les syndicats Alliance et Unité SGP dans le viseur

Jean-Luc Mélenchon, qui doit prendre part à la manifestation marseillaise, s'en est également pris aux syndicats de police (Alliance et Unité SGP) qui ont appelé ce samedi à cesser les contrôles d'identité après les propos d'Emmanuel Macron, vendredi sur le média en ligne Brut, dénonçant les contrôles au faciès et les discriminations

Le leader de la France Insoumise a dénoncé "l'autonomisation de la police sous la direction de deux syndicats factieux". "Ce sont ces gens qui sont les principaux responsables du divorce entre la police et l'affection du peuple", a-t-il estimé. Selon lui, "ces syndicats d'hyper-violents ont poussé la police à des comportements excessifs".

Article original publié sur BFMTV.com