Jean-François Copé vole au secours de Nadine Morano

Jean-François Copé et Nadine Morano, le 28 janvier 2012 à Paris

Echanges tendus mardi soir au bureau politique de LR mardi soir : Copé et Morano ont renvoyé Sarkozy à ses propres dérapages.

Ils en ont parlé ! En principe, le cas Morano n’était pas prévu à l’ordre du jour du bureau politique de mardi. Ce devait être le sujet de la commission nationale d’investiture, seule compétente pour décider de retirer le nom de l’ex ministre de la liste LR aux élections régionales. Mais Nicolas Sarkozy n’a pas pu empêcher le déploiement d’un débat houleux et haut en couleur, marqué par des échanges très vifs avec son prédécesseur à la tête du parti, Jean-François Copé.

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Arrivée un peu en avance, avant 18 heures, Nadine Morano a d’emblée signifié qu’elle n’était pas venue pour faire pénitence. La tête haute, elle s’est même offert un baroud d’honneur provocateur en entrant dans la salle du bureau politique. Elle est allée, de table en table, saluer quelques un des participants.

Un dizaine de minutes après le début de la séance, alors que Sarkozy évoque, conformément à l’ordre du jour, la préparation du projet LR à grand renfort de conventions et de consultations de militants, Copé prend la parole pour lancer le débat sur Morano. Sarkozy l'interrompt sèchement : on en parle aux «questions diverses», à la fin du BP. Quelques instants plus tard, Copé revient à la charge. Il en appelle à l’apaisement et fait valoir qu’une sanction pour cause de dérapage constituerait une «désastreuse jurisprudence». Il souligne que dans le parti, bien des dirigeants, et non des moindres ont pu se laisser aller à quelques écarts sans être punis pour autant.

Evidemment visé, Sarkozy aurait, selon un témoin, gardé son calme : «Sa jambe ne tressautait pas».

Le grand déballage

Sarkozy a reconnu que tout le monde pouvait effectivement déraper. Copé, par exemple, avec sa parabole du pain au chocolat. Mais il estime que cette sortie du champion de la droite décomplexée était beaucoup moins «grave» que (...)

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