Comment le JDD Magazine a enquêté sur les femmes de la DGSE

Qui sont ces nouvelles espionnes ?​​
A.V : Ce qui était passionnant dans cette enquête que j'ai menée, c'est que j'ai rencontré des femmes très différentes. J'ai rencontré une femme qui est couturière qui est entrée à la DGSE par une petite annonce. Son métier, c'est d'intégrer dans des vêtements ou dans des sacs des dispositifs d'écoute ou des petites caméras.

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Quelle est la couverture des agentes de la DGSE ?
A.V Il y a des agents qui sont en poste à l'étranger, sous couverture diplomatique et qui vont être diplomates. Mais en vrai, son vrai métier, c'est agent traitant de la DGSE. A côté de ça, il y a ce qu'on voit dans « Le Bureau des légendes ». Ce sont justement les clandestins. Ce ne sont pas des postes, justement, ce sont des agents qui travaillent pour la DGSE à l'étranger, dans des pays où il y a des tensions particulières, ou des pays en guerre ou des pays en conflit. Et ils ont ce qu'on appelle une légende, c'est à dire toute une histoire, une fausse histoire évidemment, qu’ils se sont construites. Ils ont un faux nom, ils ont une fausse famille, ils ont une fausse page Facebook, ils ont un faux métier. Ce qu'on voit très bien dans « Le Bureau des légendes ».

Peut-on avoir une vie privée en travaillant à la DGSE ?
A.V : J'ai rencontré une femme qui est partie à l'étranger plusieurs années, qui avait un enfant quand elle est partie, elle en a eu un deuxième là-bas. Donc oui, on peut mener...


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