Japon: recherches désespérées pour retrouver l'équipage d'un cargo naufragé

Le sauvetage d'un marin philippin en mer de Chine orientale - Handout / 10th Regional Coast Guard Headquarters / AFP
Le sauvetage d'un marin philippin en mer de Chine orientale - Handout / 10th Regional Coast Guard Headquarters / AFP

C'est dans la nuit de mardi à mercredi, que le premier appel de détresse a été lancé. Le Gulf Livestock 1, qui transportait 5.800 vaches, était pris dans une mer agitée à cause d'un typhon quand il a émis un SOS, à environ 185 kilomètres de l'île d'Amami Oshima au Sud-Ouest du Japon.

Ce jeudi, les garde-côtes japonais poursuivaient en mer de Chine orientale pour tenter de retrouver des survivants. Ils étaient 43 membres d'équipage à bord.

Son équipage était composé au total de 39 Philippins, deux Néo-Zélandais et deux Australiens. Parti de Nouvelle-Zélande, le navire faisait route vers un port chinois.

Un seul homme secouru

Les sauveteurs n'ont pu recueillir en mer qu'un survivant pour le moment, un Philippin de 45 ans. Des images diffusées par les garde-côtes japonais l'ont montré flottant dans l'obscurité avec un gilet de sauvetage orange avant d'être extrait de l'eau à l'aide d'une corde.

L'un des moteurs du navire a calé lorsqu'une immense vague l'a fait se retourner, selon le témoignage de ce marin, cité jeudi dans un communiqué des garde-côtes nippons.

Il a expliqué avoir sauté par-dessus bord alors que le bateau était en train de se retourner, ayant juste eu le temps d'enfiler son gilet de sauvetage. Le bateau a ensuite coulé, selon lui. Cet officier du navire a dit ne pas avoir pas aperçu d'autres membres d'équipage pendant qu'il attendait les secours.

Un canot pneumatique dans la même zone a toutefois été repéré par avion dans la soirée de mercredi, sans que les secours aient pu y accéder pour le moment. Trois bateaux des garde-côtes, cinq avions et des plongeurs spécialisés étaient impliqués dans les opérations de sauvetage.

Exportations de bétail suspendues

Le navire avait été chargé de transporter du bétail par l'entreprise Australasian Global Exports, basée en Australie, qui a déclaré être en contact avec les familles de certains membres d'équipage, ainsi qu'avec des autorités locales.

"Nos pensées et nos prières sont aussi avec les officiers du bateau, l'équipage, d'autres employés et leurs familles", a écrit la compagnie dans une déclaration transmise à l'AFP.

Le ministère néo-zélandais des Industries primaires a annoncé de son côté qu'il suspendait temporairement les exportations de bétail vivant, ajoutant "vouloir comprendre ce qui s'est passé" avec ce navire.

Article original publié sur BFMTV.com